BORDEAUX: Diabaté, la pièce maitresse des girondins

News

Sport

Article

Sport

Publié le mardi 2 decembre 2014 | Africa Top Sports

© Autre presse par DR
Football : Cheik Diabaté

Cheick Diabaté, auteur du but de la victoire contre Lille dimanche (1-0), est un joueur précieux pour les Girondins, en dépit des nombreuses critiques dont il est victime pour une technique jugée approximative.

Aux yeux de Willy Sagnol, Cheick Diabaté – le joueur typique africain - est à Bordeaux ce que Cristano Ronaldo est au Real Madrid ou Robben au Bayern. «Le puriste devant sa télé peut se sentir frustré mais le technicien que je suis, et je peux vous dire que c’est aussi le cas des autres entraîneurs du championnat de France, on est tous impressionnés par son mental. Il use les défenses et à un moment donné, elles craquent», confie l’entraîneur des Girondins à Sud Ouest.

«Par mon cursus allemand, je privilégie l’efficacité avant tout. Son ratio est très élevé, poursuit Sagnol. On peut parler d’une Cheick (Diabaré, ndlr) dépendance. Mais je préfère ça à une Carrasso dépendance. C’est bon signe, c’est la preuve de nos intentions offensives. Comme Robben au Bayern, Ronaldo au Real ou Agüero à Manchester City : toutes les équipes sont dépendantes de leurs grands joueurs.»

En plus de l’entraîneur, même ses coéquipiers pensent que Diabaté est la pièce maîtresse de Bordeaux. «Il broie les défenseurs, il les fatigue. Beaucoup le critiquent, mais on est très fiers de l’avoir dans notre équipe, souligne le milieu de terrain.

Les défenseurs adverses sont moins contents, il arrive toujours à mettre sa jambe pour terminer une action ou même gagner un match à lui tout seul. Et il défend beaucoup plus, il a plus cette notion d’équipe. Et nous on essaie de le faire briller. C’est vraiment un bon attaquant du championnat de France.», a confié Grégory Sertic au sujet de l’attaquant malien.

Avec six réalisations, Cheick Diabaté est aujourd’hui le 4e meilleur buteur de la Ligue 1, au même titre que Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani.
... suite de l'article sur Autre presse