Les différents protagonistes de la crise malienne, l’Etat malien et les groupes armés, ne sont pas parvenus à un accord après trois rounds de négociation à Alger.
La communauté internationale, travaille à la matérialisation de l’idée d’imposer un accord faute de consensus entre les deux parties.
La pierre d’achoppement dans les discussions reste l’idée de fédéralisme des groupes armés favorable à la division du pays et l’Etat malien qui affiche soutient un Mali uni et indivisible.
Pourtant le gouvernement s’était dit satisfait du contenu du document qui leur a été présenté par les groupes armés malgré qu’il n’ait pas l’adhésion de tous. Tout comme à l’extérieur, à Bamako, à l’intérieur du pays, les maliens ont exprimé des craintes. Au même moment, le ministre des Affaires étrangères et même le Premier ministre ont vite crié à un élément pour un accord favorable.
La surprise est venue du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita qui est parti à contre-courant avec des réserves pertinentes et sérieuses sur ledit document.
Ainsi, tout le monde a finalement compris que nos représentants n’ont pas les leviers nécessaires pour comprendre le document et défendre l’intérêt du Mali. Le fait même qu’on évoque avec insistance la faisabilité des régions intégrées est un danger que tous les observateurs avertis ont dénoncé.
... suite de l'article sur Autre presse