Hamadou Konaté, le ministre du Développement des régions du Nord, pointe aussi certaines ambiguïtés : « A certains moments, on dit « Etat » au singulier, à d’autres moments on dit « Etats » au pluriel. C’est ambigu, souligne-t-il. Toujours dans le document, on parle de « région intégrée ». Il se trouve que ça fait partie des points pour lesquels des questions ont été posées et des désaccords ont été exprimés. »
En dehors de ces ambiguïtés, à lever, le gouvernement a de quoi être satisfait puisque le texte ne parle toujours pas de fédéralisme, comme le demandent les groupes rebelles, et garantit l’intégrité territoriale du Mali, sa forme républicaine et laïque, ainsi que l’unité et la souveraineté de l’Etat.
PATROUILLE DE LA MINUSMA AU NORD : 5 roquettes récupérées et neutralisées
Au cours d’une de ces patrouilles de longue portée, qui emmènent souvent les hommes qui les composent dans des endroits reculés du désert pour plusieurs jours, que des éléments du contingent hollandais de la Minusma basé à Gao ont fait une découverte « intéressante » : sur la base de renseignements qui faisaient état de la présence d’un groupe de 30 à 50 hommes armés dans « une posture défensive », à 28 km au sud-est de Almoustarat (région de Gao), les militaires de la Minusma ont pu saisir cinq roquettes de 122 millimètres.
Ces munitions sont traditionnellement utilisées dans les attaques contre les populations civiles et les emprises de la Minusma dans le nord, notamment à Gao et Kidal. Le fait qu’elles ne disposent d’aucun dispositif de guidage une fois tirées, rend ces roquettes particulièrement dangereuses car peu précises et donc susceptibles de faire d’énormes dégâts dans les zones où elles explosent, entre 20 et 30 kilomètres de leur point de départ.
Cette interception de roquettes est la preuve de l’efficacité des patrouilles que les Casques bleus mènent au quotidien. La suppression de ces armes enlève une menace mortelle qui pesait sur les populations alentours.
SITUATION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE A VIRUS EBOLA AU MALI A LA DATE DU MERCREDI 03 DECEMBRE 2014
Ce jour mercredi 03 décembre 2014, la situation de la lutte contre la maladie à virus Ebola se présente comme suit :
– Sept (7) cas positifs : six (6) liés au patient guinéen et la fillette de Kayes ;
– Cinq (5) décès dont quatre (4) liés au patient guinéen ;
– Un (1) cas confirmé est toujours en traitement dans un centre spécialisé ;
– Zéro (0) nouveau cas confirmé ce jour ;
-Zéro (0) cas suspect ce jour ;
– Un (1) prélèvement effectué hier sur une dépouille mortelle suspecte a été testé négatif ;
– Le nombre de personnes-contacts est de 60,
– Le nombre de contact suivi ce jour est de 59,
– Le nombre de contacts non vus est de un (1), soit un taux de suivi de 99,3%
Levée de suivi sur cent soixante-sept (167) personnes-contacts.
-Un (1) cas guéri et libéré le vendredi 28 novembre 2014.
EPIDEMIE EBOLA : Tout n’a pas été dit sur ce qu’il s’est passé à Pasteur
Pourquoi la clinique a-t-elle mis plus de dix jours à réagir ? Une enquête a été ouverte. « Pour le moment on n’accuse personne, mais tout n’a pas été dit sur ce qu’il s’est passé à Pasteur », explique-t-on au ministère de la Santé. Seul le médecin chef, qui est depuis décédé, aurait averti les autorités, le 10 novembre – mais pour le seul cas de l’infirmier, pas pour celui de l’imam. À Bamako, on rappelle que cette clinique est réputée pour être la meilleure de la ville et qu’elle ne souhaitait sans doute pas perdre sa clientèle.
EPIDEMIE EBOLA : Qui a donc livré un certificat des autorités de santé à l’Imam ?
Selon nos confrères de JA, l’imam de Kourémalé, quand les premiers symptômes apparaissent, le 17 octobre, c’est dans une clinique privée de la ville voisine de Siguiri qu’il est d’abord conduit. Son état ne s’améliorant pas, son fils décide quelques jours plus tard de l’emmener dans une autre clinique, située du côté malien de Kourémalé. Deux jours plus tard, sa famille décide de le faire hospitaliser à Bamako. Muni d’un certificat des autorités de santé, sans lequel il n’aurait pas été autorisé à circuler et obtenu grâce à l’intervention d’un chef de village, le vieil homme est conduit à Bamako par la piste pour éviter les points de contrôle.
Succession de Kaberuka : Notre compatriote Birama Sidibé en course
Dans le starting-block des personnes devant succéder au président de la Banque africaine de développement (Bad), l’on connaît déjà huit visages du paysage financier africain.
Il s’agit du ministre éthiopien des Finances et du Développement économique, Ato Sufian Ahmed, du Dr Samura Kamara, ministre sierra léonais des Affaires étrangères, du Dr Akinwumi Adesina, ministre nigérian de l’Agriculture et du Développement rural, de Jalloul Ayed, ancien ministre tunisien des Finances, de Kordje Bedoumra, ministre tchadien des Finances, de Christina Duarte, ministre des Finances et du Plan de Cabo Verde , du Zimbabwéen Zondoh Thomas, fonctionnaire à Bad et de notre compatriote Birama Sidibé, vice-président de la Bid.