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Tièman Hubert Coulibaly lors de la signature de la plate-forme d’AFD-Mali : «L’opposition n’est pas le Procureur du chef de l’Etat»
Publié le jeudi 4 decembre 2014  |  Le 22 Septembre
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature entre les Nations Unies et le gouvernement du Mali de l`accord conjoint d`appui à la transition au Mali.
Bamako, le 11 mars 2013 dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly et le représentant résidant des Nations Unies Aurelien Agbenonci au Mali ont procédé à la signature du document.




En attendant leur fusion prochaine, au sein d’une seule formation politique, 15 partis et 2 associations ont formalisé leur amour en signant une plate-forme politique dénommée l’Alliance des forces démocratiques pour le Mali (AFD-Mali) se réclamant de la majorité présidentielle. Cette plate-forme politique s’est constituée autour de l’UDD. Elle est présidée par le ministre des Domaines, des affaires foncières et du patrimoine, Tièman Hubert Coulibaly.
«Certains travaillent à vouloir mettre le doute dans la tête des Maliens. IBK sait ce que veut le peuple malien. Le peuple doit se convaincre que le Président de la République a à cœur de prendre en charge l’ensemble des préoccupations des Maliens. Non, l’opposition n’est pas le Procureur du chef de l’Etat. Il ne se présente pas devant elle.
C’est le peuple qui va juger le Président de la République, IBK. Il le fera au moment venu». Tièman Hubert Coulibaly a fait cette déclaration, le dimanche dernier au cours de la signature de la plate-forme politique du tout nouveau regroupement qu’il préside. Avant de présenter AFD Mali, un regroupement dédié au développement du Mali et qui est au service du Président de la République, IBK.
Après la signature de cette plate-forme, Tièman a invité les leaders et les militants de ce regroupement à se rendre dans le Mali profond pour expliquer la vision d’IBK. Car, a-t-il expliqué, «jamais un Président de la République n’a été en face à des défis aussi nombreux et complexes et mettant en cause même l’existence de son pays.
Au plan national, chaque jour, on assiste à des remises en cause. C’est inacceptable d’admettre la remise en cause de la légitimité du Président de la République. La campagne est finie. Il est difficile de faire les réformes lorsque les ressources manquent. C’est le problème auquel nous sommes confrontés».
S’agissant des négociations en cours à Alger, il a levé les équivoques: «Ce qui se passe à Alger est extrêmement important. Dans un processus de négociation, on ne peut pas toujours entendre ce que nous voulons. Nous donnerons ce qui peut être donné. Nous allons accepter les compromis mais nous ne céderont à la compromission».
Concernant la gouvernance, il a reconnu que, certes, il y a eu des incidents de parcours. Mais, il a rappelé que le Président de la République, lui-même, s’était saisi de ces questions. A le croire, ces dernières sont aujourd’hui élucidées et l’opinion nationale et internationale en a eu vent à grâce à ses instructions.
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