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Trois questions à Djiguiba Kéita dit «PPR», secrétaire général du PARENA: « Nous saluons cette reprise de coopération du FMI et de la Banque Mondiale avec le Mali »
Publié le jeudi 4 decembre 2014  |  Le Républicain
Djiguiba
© Autre presse
Djiguiba Keita, l`ex ministre de la jeunesse et des sports




Le Républicain : Monsieur le secrétaire général, que pensez-vous de la reprise de financement du FMI et de la Banque Mondiale avec le Mali ?
Djiguiba Kéita : Nous saluons cette reprise de coopération du FMI et de la Banque Mondiale avec le Mali. Nous la saluons d’autant plus que les sanctions infligées à notre pays pénalisaient plus le peuple malien, les ménages, les opérateurs économiques, des pans entiers du secteur privé. Pour des errements d’une gouvernance qui n’avait pas souci des maigres ressources de notre pays, d’une gouvernance qui n’avait pas pris soins de nos ressources, comme un bon père de famille. C’est pourquoi nous avons salué cela et on espère que c’est de bonne augure pour les maliens.
Pensez vous qu’il y aura des sanctions à l’encontre des personnes impliquées?
Nous le pensons, nous le souhaitons, et nous interpellons le président de la République. Il faut absolument que les sanctions soient prises contre les prédateurs de la République. Et c’est une exigence du FMI aussi. Nous savons qu’au mois de mars prochain, le FMI va venir. Nous exhortons le président de la République à prendre des sanctions avant cela pour qu’on ne retombe pas encore dans les sanctions que le FMI va encore infliger à notre peuple.
La société civile malienne se mobilise pour demander le départ des ministres impliqués dans les malversations qu’ont occasionné l’achat de l’avion et de fournitures d’équipements militaires. Qu’en pensez-vous ?
Nous saluons cette mobilisation de la société civile, une société civile qui est trop dormante quand on la compare aux sociétés civiles de la sous région (Burkina Faso, Sénégal, Togo, Bénin). Il faut que la société civile comprenne qu’elle aussi à sa part de responsabilité dans la mauvaise gestion de notre pays. Car si elle ne dénonce pas, elle va être coupable. Qu’elle dénonce la mauvaise gestion et la mauvaise gouvernance de notre pays comme fait le PARENA, comme fait l’opposition.
Moussa S.Diallo
H.B. Fofana
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Oumou Touré, présidente de la CAFO
« En tant que société civile, notre implication dans le contrôle citoyen devient un impératif »
Moi je trouve que c’est une très bonne chose, car les populations sont entrain de souffrir injustement et de payer des choses pour lesquelles elles n’ont jamais été associées. Nous souhaiterions que dans l’avenir des situations de ce genre soient approuvées par le peuple avant d’être exécutée. De toutes les manières c’est le peuple malien qui sort grandi de cette situation et mérite bien son titre de peuple patriote et pacifique. Pour le reste nous faisons confiance aux institutions en charge de la gestion de la situation. En tant que société civile nous venons encore de comprendre que notre implication dans le contrôle citoyen devient un impératif dans nos perspectives futures si nous voudrions mériter notre statut de société civile au service de nos populations.
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Malversations dans l’achat de l’avion présidentiel
Des associations de la société civile exigent le départ des ministres impliqués
Plus de 130 associations de la société civile réunies au sein de la Coordination Nationale de Veille Citoyenne (Djoko ni maya, Initiative pour le Changement au Mali et en Afrique, le collectif Mali Uni, la Coalition Patriotique Pour le Mali, l’Association des Donso…) ont demandé le départ des ministres impliqués dans les malversations financières suite à l’achat de l’avion présidentiel et les surfacturations dans l’achat de l’équipement de l’armée. Durant trois jours, les membres de ces organisations tiendront un sit-in devant la Bourse du travail. Le départ du sit-in, le mercredi 3 décembre 2014, n’a pas enregistré une foule nombreuse. Mais cela ne semble pas décourager les organisateurs du Sit-in qui veulent aller jusqu’au bout de leur logique. « Nous demandons une sanction sociale. Il faut une démission immédiate des ministres impliqués. Sous d’autres cieux, on aurait pas attendu la tenue d’un Sit-in pour démissionner quand on est cité dans une malversation financière », a expliqué Fabou Kanté, leader de la Coordination.
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