A la faveur d’une conférence de presse mardi 02 novembre dernier à l’hôtel Radisson, l’équipe de médiation gouvernementale s’est dit satisfaite du document produit par la médiation internationale. Ladite conférence était conjointement aminée par M. Hamadou Konaté, ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction des Régions du Nord, M. Zahabi Ould Sidi Mohame, ministre de la Réconciliation nationale et M. Ousmane Sy, ministre de la décentralisation et de la Ville. Pour les conférenciers il y a une volonté d’aller à la paix de tous les cotés.
De prime à bord, les conférenciers ont précisé que ce document qui leur a été remis après une semaine de débats directs entres gouvernement et groupes armés, n’est pas un accord, ni un préaccord, mais une synthèse des propositions des différentes parties. « Il permettra, ont-ils indiqué, d’aller vers un pré- accord et d’aboutir, au finish, à un accord global de paix dont la signature sera faite à Bamako où partout ailleurs au Mali.»
Selon les conférenciers, ce document intitulé «Projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali » fera l’objet d’un examen minutieux de la part des experts de chaque partie afin d’être expurgé de certaines ambiguïtés. « Ces ambiguïtés, soulignent les conférenciers, ont pour noms par exemple « Etat » d’un côté et « Etats » au pluriel d’un autre. Ce qui constituent de grosse ambigüités que nous voulons relever ».
Les groupes armés ont-ils la volonté d’aller à la paix autant que le gouvernement malien ? « Evidemment » a répondu le ministre Ousmane Sy, avant de poursuivre : « Contrairement à ce que beaucoup pensent, il y a une sympathie entre nous à Alger. Dans les couloirs, on se serre les mains, on prend du thé ensemble dans les chambres d’hôtel».
Au ministre Hamadou Konaté de rassurer qu’aucun groupe armé ne rejette le document proposé par le médiateur algérien. « En tout cas, pas officiellement» a-t-il précisé.
Rendez-vous est pris pour janvier 2015. Pour l’occasion, le ministre Zahabi Ould Sidi Mohamed à exhorté les uns et les autres à capitaliser les acquis déjà enregistrés à Alger afin d’aboutir rapidement à un accord de paix pour le bonheur de tous les Maliens. Les conférenciers ont vivement sollicité l’appui des médias en vue que le document soit expurgé de toutes les ambiguïtés
Djibi