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Probable extradition de Sanogo devant la CPI… Le MP 22 déclare être déçu par IBK…
Publié le vendredi 5 decembre 2014  |  La Sentinelle




«Il a trahi tout le peuple… Sanogo est aujourd’hui plus populaire que lui».
De l’avis des partis politiques pro-putschistes du MP22 et de Sadi, le gouvernement malien et la CPI ont conclu un accord secret visant une extradition d’Amadou Haya Sanogo devant la CPI. Une décision qui, à leurs yeux, émanent de «cliques d’hommes politiques du dimanche sans ambition politique aucune… IBK a trahi», soutiennent-ils.
«Nous dénonçons avec la dernière énergie l’accord de siège signé entre le Gouvernement et la CPI». La déclaration a été faite à la faveur d’une conférence de presse animée par M. M’Péregnama Sylla, SG du Mouvement MP22, le Samedi 29 Novembre 2014 au siège de la «Radio Kayira» en présence du Pr Rokia Sanogo Présidente du MP22 et non moins membre du parti SADI.
Il s’agissait, à travers cette rencontre, d’échanger avec les hommes de medias sur les questions brûlantes de la nation, mais également sur la déclaration liminaire du MP22 intitulée «La CPI, le Mali et la Dégénérescence Nationale».
Selon ce document lu par M’Péregnama Sylla SG du MP22 premier conférencier, l’on s’interroge en ces termes : «comment comprendre qu’après que notre démocratie naissante ait jugé et condamné l’ancien dictateur Moussa Traoré en 1993, que les gouvernements d’ATT et surtout d’IBK fassent appel à la CPI pour juger les crimes commis en République du Mali ? »
Le MP22 y dénonce également l’attitude des dirigeants Africains membres de la CPI : «Tout gouvernement Africain qui a encore un minimum de dignité devrait retirer la signature de son pays de cette Cour Pénale pour les nations Instrumentalisées… En effet, pourquoi adhérer à une Cour internationale pour des Nations Unies mais qui n’a aucune compétence ?
Et de poursuivre : « Dans le cas présent du Mali, nous verrons comment cette cour va opérer, ayant elle-même déclaré dans un rapport datant de Janvier 2013, que le cas des « Bérets rouges » et des éléments de la secte tués dans les environs de Léré ne pouvaient être traités par elle car déjà en cours d’instruction par la justice malienne. Comment peut-on comprendre ce revirement du Gouvernement malien ? Est-ce la volonté de nuire coûte que coûte à certains milieux de l’armée même si l’on sait qu’ils sont innocents ? »
De l’avis du MP22, «Tout Gouvernement qui désavoue sa propre justice est un Gouvernement illégitime, illégale et au service de l’étranger. Il doit être combattu comme tel. Il a sa place dans les poubelles de l’histoire».
La colère de Mohamed Tabouré
Selon le Secrétaire à la Communication du MP22, M. Mohamed Tabouré, IBK a déçu : «Nous avons voté pour lui au 2ème Tour des Présidentielles et regretté deux mois après… Il a trahi tout le peuple … Aujourd’hui Sanogo est plus populaire que lui ».
Pour Mohamed Tabouré, il est difficile de comprendre qu’IBK qui avait comme slogan «le Mali d’abord» ne puisse pas sanctionner ses ministres incriminés dans l’Affaire de l’Avion Présidentiel et de surfacturation des Armements.
«IBK s’en est pris d’abord à ceux qui l’ont élu, à s’avoir Amadou Haya Sanogo et ses camarades en les arrêtant sur instruction de la France. Il veut maintenant se débarrasser de ce dossier avec cette signature d’une convention avec la CPI leur octroyant un siège à Bamako».
A l’en croire, c’est le FMI qui a détruit notre pays. « Nos dirigeants ont sacrifié le Mali pour bénéficier de sa grâce. Nous, MP22 avions voté IBK au 2ème Tour parce qu’on ne voulait pas la continuité du régime d’ATT, mais deux mois après nous avons regretté. Il a d’abord commencé par des visites dans les pays ennemis du Mali sur ordre de la France. Et il y a la non-résolution du problème du nord et d’autres priorités. On sait que c’est la CEDEAO qui a bouleversé la révolution à travers l’annulation des concertations nationales souhaitées par la COPAM et le MP22 ».
S’agissant de la condamnation des policiers Syndicalistes, l’orateur dira qu’il s’agit «d’une injustice, et d’un procès politique».
Tom
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