Le président malien Ibrahim Boubacar Kéita s'est réjouit mardi de la libération de l'otage français Serge Lazarevic, plus tôt dans la journée, dans le secteur de Kidal (nord-est), dans un communiqué de presse publié à Bamako, capitale du Mali.
Pour le président malien, cité par le communiqué, l'enlèvement du Français dans la ville de Hombori (nord) le 24 novembre 2011, en compagnie de son compatriote Philippe Verdon "malheureusement mort", "restait comme une tâche à notre sens de l'hospitalité".
Sa libération "nous est un immense soulagement. L'amitié pour son pays, la France, et notre honneur nous commandaient de prendre toute notre part dans sa libération", ajoute le chef de l'Etat malien.
Toutefois, les autorités maliennes se disent "préoccupées par le sort de l'otage néerlandais toujours privé de liberté", et assurent au peuple et au gouvernement des Pays-Bas leur " détermination à contribuer à sa libération".
Le communiqué reste muet sur les conditions de libération de Serge Lazarevic. Mais, le journal privé malien, L'Indépendant, a révélé qu'il a été échangé contre ses ravisseurs dont Aly Ag Wadoussène et son complice Haïba Ag Acherif qui étaient détenus à Bamako.