L'armée française a annoncé jeudi avoir tué Ahmed Tilemsi, ex-chef militaire du Mujao, dans une opération près de Gao, au nord du Mali. Proche de Mokhtar Belmokhtar, avec lequel il a fondé le groupe Al-Mourabitoune, ce Malien arabe était un chef jihadiste de premier rang dans la bande sahélo-saharienne.
Les soldats français de l'opération Barkhane viennent de porter un coup dur à leurs ennemis jihadistes. L'armée française a annoncé jeudi 11 décembre avoir tué Ahmed Tilemsi, ex-chef militaire du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), dans une opération anti-terroriste près de Gao, dans le nord du Mali. Selon le ministère de la Défense, une dizaine de terroristes ont aussi été neutralisés.
Selon le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'armée française, l'opération a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi à la "suite d'un renseignement d'opportunité" et "en coordination avec les autorités maliennes". Une source gouvernementale française a elle précisé à l'AFP qu'"Ahmed Tilemsi était une cible de haute valeur" et qu'il était traqué "depuis plusieurs jours".
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