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Francophonie : comment l’Afrique a perdu l’OIF
Publié le lundi 15 decembre 2014  |  Jeune Afrique
Cérémonie
© Abidjan.net par C I bou T
Cérémonie d`ouverture de la 39 ème session de l`Assemblée Parlementaire de la Francophonie
Mercredi 10 juillet 2013. Abidjan. Le Chef de l`Etat ivoirien, Alassane Ouattara procède à l`ouverture de la 39ème Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) en présence de Abdou Diouf et de Guillaume Soro, respectivement Secrétaire général de l`Organisation internationale de la francophonie (OIF) et Président de l`Assemblée nationale de Côte d`Ivoire.




Le 30 novembre, à Dakar, les chefs d'État du continent ont "offert" au Canada la seule organisation multilatérale qu'ils présidaient encore, l'OIF. Chronique d'une défaite à laquelle François Hollande est loin d'être étranger...

C'est à la fois le récit d'une défaite qui laissera des traces et, à l'échelle de cette "petite ONU" qu'est l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), celui d'un séisme dont les conséquences sont encore imprévisibles. À Dakar, le 30 novembre 2014, dans la patrie de Senghor, l'Afrique a perdu la direction de la seule organisation multilatérale qu'elle présidait encore, et la Francophonie est devenue "américaine" pour les quatre, voire les huit prochaines années.

Comment en est-on arrivé là ? Quelle bouffée d'harmattan a soufflé sur les huis clos du centre de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio pour que les États membres décident de porter à la tête de l'OIF une ressortissante canadienne d'origine haïtienne, qui fut il n'y a pas si longtemps la représentante de la reine d'Angleterre dans son propre pays ?

Au commencement était la France et un chef d'État qui, s'il ne savait pas encore vraiment qui il voulait au poste de secrétaire général, savait en revanche qui il ne voulait pas... Officiellement et jusqu'au 30 novembre, François Hollande n'aura jamais eu de candidat, si ce n'est celui qui se serait dégagé d'un hypothétique consensus africain qu'il n'aura cessé d'appeler de ses voeux, sans rien faire pour le susciter.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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