«Nous soutenons vraiment, sans arrière-pensée, la médiation algérienne dans le processus dans le processus de réconciliation inter malien. Il fallait une médiation, l’initiative a été prise par l’Algérie avec un canevas», a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, interrogé par El Watan lors d’une rencontre avec quelques journalistes étrangers en marge du forum de Dakar.
«L’heure est aux responsabilités. Je souhaite que tous les efforts qui ont été entrepris puissent aboutir. On sait les points d’efforts que chaque partie doit faire.» «Il faut une réponse», «il s’agit d’intégrer tous les acteurs et pas seulement les forces représentées aux pourparlers d’Alger». S’agissant de la crise libyenne, le ministre français de la Défense a rappelé qu’une initiative concertée regroupe l’envoyé spécial des Nations unies et les pays frontaliers, dont l’Algérie, en concertation avec l’Union africaine.
«Je sais que les autorités algériennes sont très préoccupées, elles entendent être partie prenante. » En réponse à une question d’un journaliste qui lui demandait s’il fallait intervenir en Libye, Jean-Yves Le Drian répond : «J’ai dit qu’il fallait agir, ce qui ne veut pas dire attaquer.» Et aussi : «sur ce qui se passait dans le nord de la Libye, ma responsabilité a été d’alerter la communauté internationale. La réponse passe par un changement politique global et l’émergence d’une autorité politique la plus inclusive possible.»
Nadjia Bouaricha