Dans le cadre de la lutte contre le VIH-SIDA, la Coalition du Secteur Privé(CSP) a organisé, le lundi 16 décembre 2014, une journée de don de sang couplée au conseil pour le dépistage volontaire. La cérémonie d’ouverture de cette journée, qui s’est déroulée dans les locaux du Groupe CFAO, a enregistré la présence du secrétaire exécutif du HCNLS, Malick Sène, la représentante de l’ONUSIDA au Mali, Thérèse U Poirier, le coordinateur du CSP, Dr. Moctar Diallo.
Cette campagne est à sa deuxième édition et la particularité de cette année c’est que le Groupe (CFAO MOTORS, LABOREX et TECHNOLOGIE) a pris l’initiative de motiver son personnel en mettant en jeu par tirage au sort deux motos Yamaha. Lors de son intervention, le délégué général du groupe CFAO, Ludovic Peretti, a fait savoir que pour la deuxième année consécutive, le groupe organise cette campagne de don de sang qui est couplée au dépistage volontaire annuel dans le cadre de ses activités de lutte contre le SIDA. Il dira que ses actions entre dans le cadre de la politique de responsabilité sociale de l’entreprise du groupe. «Sang donné, vie sauvé, connaitre son statut sérologique, c’est avoir son passeport pour la vie», a-t-il précisé.
Le coordinateur de la Coalition du Secteur Privé, Dr. Moctar Diallo, a déclaré que cette campagne s’inscrit dans une stratégie qui leur amène à inviter les travailleurs des entreprises à connaitre leurs statuts sérologiques. Il dira que ceci est d’autant plus important pour eux pour la simple raison que jusqu’à présent le SIDA constitue une problématique réelle malgré le relâchement constaté lors des discussions et malheureusement à tous les niveaux.
Il a souligné qu’ils sont dans l’initiative des trois quatre-vingt-dix. Selon lui, le fait de connaitre son statut sérologique constitue un élément clé et très important de cet engagement des nations, des populations à vaincre le VIH-SIDA dans un délai très court. Par ailleurs, le secrétaire exécutif du HCNLS, Malick Sène, a expliqué que cette cérémonie tombe bien parce qu’elle est cadrée de telle sorte que ça soit au bon milieu du mois de lutte contre le Sida qi est le 1er décembre.
Il dira que c’est l’occasion pour chaque pays de s’arrêter, de faire le bilan de tous ce qui a été fait au cours de l’année et de voir les efforts à faire également afin d’aller à l’éradication de cette maladie qui n’est pas pour demain. Il dira que le sida est au Mali il y a au moins vingt-neuf ans, ce qui fait vingt-neuf ans de lutte et de succès aussi. Parlant de l’objectif international en ce qui concerne l’élimination du mal, il a fait savoir que pour y arriver il faudra l’implication et l’engagement de tous.
Ousmane Baba Dramé