Développer les modalités d’anticipation dans la préparation et le lancement des dossiers d’appels d’offres, utiliser le plan de manuel de passation des marchés améliorés, mettre en place un mécanisme de suivi des passations des marchés. Ce sont là quelques recommandations préconisées par une étude afin de lever les goulots d’étranglement des procédures de passation des marchés pour l’accès à l’eau potable l’hygiène et l’assainissement (AEPHA).
C’est à la suite d’un atelier d’analyse organisé par le Réseau des parlementaires intervenant dans le domaine de l’AEPHA que cette étude financée par la coopération allemande (GIZ) avec l’appui de WaterAid a été présentée.
A travers cet atelier, il s’agissait de proposer les solutions soulevées par l’étude afin de pallier les causes de l’enlisement de la procédure de passation des marchés. Autres objectifs de cette rencontre, c’était de faire des recommandations pour l’allégement des procédures de décaissement des fonds pour l’eau potable l’hygiène et l’assainissement et de définir les éléments d’un plan d’action.
Pour le représentant national de WaterAid, Alassane Maïga, cet atelier vient à point nommé. Car à l’en croire, il permettra aux élus de la nation d’être suffisamment outillés afin de mener le plaidoyer pour un accès accru aux services d’alimentation en eau potable, l’hygiène et l’assainissement.
« Cet atelier témoigne aussi de la volonté manifeste de chacun de s’impliquer davantage pour une meilleure allocation, répartition et consommation du budget du secteur eau » a souligné le représentant national de WaterAid.
Quant au président du Réseau des parlementaires pour l’AEPHA Brahima Bérédogo, il s’est dit convaincu que cet atelier de deux jours constitue un atout dans la recherche de solutions, eu égard aux goulots d’étranglement identifiés en matière de passation des marchés qui limitent la consommation des ressources financières mises à la disposition du secteur de l’eau et de l’assainissement.
Comme goulots d’étranglement dans le secteur, l’étude a révélé la qualité des dossiers d’appel d’offres, la lenteur dans la finalisation des rapports de dépouillement, la non soumission des PTF à un délai dans la passation des marchés. En guise de solution, l’étude préconise de développer les modalités d’anticipation dans la préparation et le lancement des dossiers d’appels d’offres, utiliser le plan de manuel de passation des marchés améliorés, mettre en place un mécanisme de suivi des passations de marchés.
K.THERA