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L’espace CEDEAO a besoin de 463 milliards de dollars pour émerger économiquement (Responsable)
Publié le mardi 23 decembre 2014  |  APA
Ouverture
© aBamako.com par Atapointe
Ouverture de la session extraordinaire du conseil des ministres de la CEDEAO
Lundi 30 septembre 2013. Abidjan. Hȏtel du Golf de la Riviera. Les ministres de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest se sont réunis en session extraordinaire. Le ministre ivoirien des affaires étrangères Diby Koffi a ouvert les travaux.




Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont besoin de 463 milliards de dollars (environ 231.500 milliards FCFA)pour pouvoir émerger économiquement, a déclaré lundi à Dakar, M. Abdoulaye Zonon, chargé du programme communautaire de développement (PCD) au niveau de la commission de la CEDEAO.


M. Zonon faisait une communication sur le PCD en tant que réponse pour le développement socio-économique de l'espace CEDEAO et entrant dans le cadre du forum scientifique de la 23ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) ouverte depuis vendredi dernier.

Selon M. Zonon, ce montant résulte d'une étude prospective du Consortium de recherche économique et sociale (CRES) basé au Sénégal dont la Commission de la CEDEAO s'est attachée les services pour voir ce qu'il faudrait à l'Afrique pour en terme financier pour émerger économiquement.

« Cela est très loin du montant du PCD qui est de 28 milliards de dollars dont 7 milliards sont déjà mobilisés et disponibles », affirme M. Zonon. Selon le chargé du programme PCD au niveau de la Commission de la CEDEAO, 242 projets ont été arrêtés par les chefs d'Etat et de gouvernement en juillet 2014. Ces projets sont portés par différents acteurs (Etats, institutions et acteurs non étatiques).

Il faut, d'après M. Zonon, mobiliser suffisamment de ressources pour créer les investissements productifs afin d'avoir des changements en Afrique de l'Ouest. En comparaison, il a cité les pays asiatiques comme la Corée du Sud, Hong Kong et Taiwan qui, dans les années 70, sont passés d'un taux d'investissement privé de 15 à 35%. « Ce sont ces taux qui les ont permis d'émerger rapidement », soutient-il.
MS/od/APA
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