La concertation nationale sur les textes de gestion de la faune et ses habitats dans le cadre du projet PNUD/FEM « Extension et renforcement du système des aires protégées au Mali (ERSAP) » a eu lieu la semaine dernière dans la salle de spectacle du carrefour des jeunes de Kita.
Outre les représentants des gouverneurs, des conseils régionaux, des préfets des régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso et des directeurs régionaux des Eaux et forêts, la réunion a rassemblé les représentants des partenaires techniques et financiers, des coordinations d’ONG et des représentants des chasseurs du Mali. Elle était présidée par le colonel Baïkoro Fofana, conseiller technique au ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
La concertation s’inscrivait dans le cadre de la relecture des textes sur la gestion de la faune et de ses habitats notamment, la révision de la loi N° 95-031 du 20 mars 1995 pour prendre en compte certaines faiblesses constatées dans son application.
A l’ouverture des travaux, le conseiller administratif et juridique du gouverneur de la région de Kayes, Moussa Aly Maïga, a noté que les activités de l’homme ont provoqué sur la nature un déséquilibre aux conséquences incommensurables se traduisant par le réchauffement climatique. « Aussi, devons-nous avoir un comportement responsable pour y faire face et accompagner les plus hautes autorités dans leur volonté de promouvoir l’extension et la gestion durable des aires protégées », a-t-il préconisé.
La concertation a permis d’analyser et de valider les projets de textes en tenant compte des observations et recommandations du niveau régional et en assurant la participation de l’ensemble des acteurs concernés par la question afin d’aboutir à des textes consensuels au plan national.
Le nouveau code de la faune ainsi élaboré, sera un outil de gestion de la faune et de son habitat favorisant une réelle implication des autorités administratives et politiques, des représentants de la société civile, des organisations faitières et des populations riveraines qui tirent l’essentiel de leurs besoins (aliments, eau, protéines animales et produits de la pharmacopée, etc.) de ces milieux.
Dans son allocution, le colonel Baïkoro Fofana a félicité le consultant Sékou Kanta pour la qualité des documents soumis à l’analyse des participants. Il a félicité le PNUD et l’UICN pour leurs efforts en faveur du développement et de la gestion de la faune au Mali et pour la qualité de la coopération avec le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.
J.M. FABRICE
AMAP-Kita