Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a qualifié 2014 d’année d’épreuves pour son pays, en référence, notamment, aux combats meurtriers qui ont opposé le 17 mai l’armée et les rebelles touaregs à Kidal, ville à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, la capitale.
Ces « incidents », qui ont occasionné la mort d'au moins une quarantaine de militaires et de rebelles et entraîné l'assassinat de deux civils et de six officiels, « ont été une de ces épreuves vécues au détriment de nos forces armées », a déclaré le président Keïta dans son adresse de nouvel An.
« Fort heureusement, les amis et partenaires du Mali ont été d'un concours inestimable à nos côtés », s'est réjoui le chef de l'Etat en adressant ses « sincères remerciements » à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, « pour sa promptitude et sa disponibilité » ayant conduit à la cessation des hostilités..
Comme autre douleur vécue dans le pays en 2014, le président Keïta a mentionné les « débats passionnés » et la polémique « hors du commun » soulevée par les circonstances de l'achat d'un avion présidentiel et d'équipements pour l'armée.
Il a aussi cité, au nombre des épreuves vécues en 2014, l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola, qui, pour la première fois, a fait son apparition dans le pays obligeant à une forte mobilisation sociale et l'intervention de partenaires bilatéraux et multilatéraux.
L'épidémie est aujourd'hui « contenue ». Et cela, grâce à plusieurs facteurs concomitants, dont l'efficacité des cordons sanitaires, l'effectivité des différents sites d'isolement et de traitement, la distribution d'équipements et de matériels de protection, a expliqué le président Keïta.
AT/od/APA