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Affrontements entre policiers au GMS : Un mort et des blessés
Publié le jeudi 27 septembre 2012  |  La Nouvelle Tribune


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Hier, très tôt dans la matinée, un mouvement de révolte a éclaté dans la cour de Groupement Mobile de Sécurité (GMS). Il s’agit d’une altercation, qui a mal tournée entre certains policiers mecontents de leur sort à leurs collègues qui auraient été injustement récompensés par des grades. Selon nos sources, il y’aurait un mort et plusieurs blessés.

En effet, certains policiers ont été bombardés à des grades qu’ils ne méritent pas, selon leurs collègues. Leur seul mérite est d’être des éléments du capitaine Amadou Aya Sanogo ou de se réclamer comme tels. Ce sont certains de ces éléments dont le syndicaliste Siméon Keïta qui ont été bombardés à des grades supérieurs en récompense à leur soutien à la junte militaire. C’est lorsque cette liste a été rendue publique, que les autres policiers qui n’ont bénéficié se sont révoltés. Parmi eux, beaucoup ont aussi soutenu le capitaine et la junte, mais ils n’ont pas été récompensés. C’est en voulant manifester leur mécontentement qu’une bagarre les a opposés à certains de leurs collègues. Selon des témoins que nous avons rencontrés, il y’a eu un mort et plusieurs blessés. Le policier décédé s’appellerait Mohamed Keïta et qui serait un proche de Falaye Keïta.
Interrogé par nos soins, Siméon Keïta n’a pas confirmé de décès. Il reconnait toutefois qu’il y a eu effectivement un incident qui a opposé les policiers entre eux. Selon certains policiers qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat, la tension était bien perceptible depuis un certain au sein de la police. Certains ont profité du coup d’Etat du 22 mars dernier pour s’arroger des pouvoirs exceptionnels. Certains qui se réclament du capitaine Amadou Aya Sanogo, se sont mis en situation de hors la loi. Ils ne respectent ni hiérarchie ni autorité.
Selon certains policiers qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat, la tension était bien perceptible depuis un certain au sein de la police. Certains ont profité du coup d’Etat du 22 mars dernier pour s’arroger des pouvoirs exceptionnels. Certains qui se réclament du capitaine Amadou Aya Sanogo, se sont mis en situation de hors la loi. Ils ne respectent ni hiérarchie ni autorité. Le malheureux incident de ce matin est à inscrire dans ce cadre, conclut notre interlocuteur.

Toujours selon nos sources, une délégation du GMS s’est rendue au camp de Kati, chez le capitaine Amadou Aya Sanogo pour lui faire le point de la situation et solliciter son implication non seulement pour réparer l’injustice en cours mais surtout pour mettre de l’ordre dans la police en calmant l’ardeur revancharde de certains policiers, qui au nom de la junte sont à la base de toutes les indisciplines et exactions commises au sein de la police.
Le principal visé serait Siméon Keïta, un syndicaliste devenu si puissant qu’il circule dans une V8 avec des gardes du corps. Il est plus puissant que le Directeur général de la police et tient tête au ministre de la sécurité intérieure et de la Protection civile. Membre de la COPAM, il serait derrière la fronde qui emporta l’ancien directeur général de la police, Mahamadou Diagouraga. Il serait aussi impliqué dans la crise du Conseil National de la Jeunesse. Ce sont ses éléments qui ont pris d’assaut le siège du CNJ.
C’est à la de la récompense sélective de ces éléments à sa dévotion que serait partie l’incident d’hier matin. Lui-même ayant été bombardé commissaire principal.

Ibrahima Coulibaly dit IC

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