Société
La presse malienne titre sur des faits de violence dans le pays
Publié le jeudi 8 janvier 2015 | APA
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Bamako (Mali) - Plusieurs quotidiens parus jeudi au Mali relèvent des faits de violence dans le pays avec, notamment, l’incursion de groupes rebelles du nord dans la région centrale de Mopti, précisément à Dioura (cercle de Tenkou) où la mairie a été saccagée et incendiée dans la nuit du 6 au 7 janvier.
A l'instar des quotidiens Nouvel Horizon et L'Aube, L'Indépendant rapporte que ‘'les terroristes''
ont, après Nampala, attaqué dans la nuit du 6 au 7 janvier la localité de Dioura, dans le cercle de Ténenkou, région de Mopti (centre du pays).
Une personne a été tuée et la mairie de la localité incendiée, indique L'Indépendant là où Le Combat assure qu'un ‘'vieux a été égorgé'' et que les bureaux du maire et de la sous-préfecture ont été ‘'incendiés''.
‘'Flambée de violence partout au nord (du pays'', renchérit Nouvel Horizon pour qui les ‘'djihadistes'' ont ensanglanté plusieurs fronts. ‘'Après les 11 soldats tombés à Nampala, un civil a été tué à Dioura (à 60 km de Nampala) et des obus sont tombés sur Gao'', écrit le journal.
Il n'y a pas de doute que les auteurs en sont les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), du Haut Conseil de l'Unité de l'Azawad (HCUA) et du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), affirme L'Aube.
Selon le journal, les rebelles ont créé la ‘'psychose'' avec la mise à sac et l'incendie de la mairie de Dioura amenant les autorités à dépêcher le gouverneur de région dans la localité.
Par ailleurs, et pour en rajouter aux ‘'risques d'embrasement du septentrion malien, ce sont les différentes tribus arabes qui se sont mises en ébullition'', constate pour sa part Le Prétoire.
Le journal explique que d'Al Carama (Alliance de la communauté arabe du Mali), le grand rassemblement dont se prévalaient toutes les tribus arabes, est née une nouvelle organisation dite Albbina, aujourd'hui contestée.
Rare parmi les quotidiens à commenter l'attaque Charlie Hebdo, L'Indicateur du Renouveau souligne contre que cet attentat vient surtout nous rappeler que… personne n'est à l'abri et qu'il faut une solidarité non feinte pour mettre fin aux folies meurtrières de quelques individus qui jettent l'opprobre sur une religion prônant la paix et l'entente entre les hommes.
Enfin, et toujours au chapitre sécuritaire, Pays Emergent, renseigne que le capitaine Amadou Konaré, numéro 2 de l'ex-junte militaire, a échappé à un attentat sur l'axe Sikasso- Kadiolo.
AT/cat/APA
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