Art et Culture
Le départ de Moussa Mara au crible de la presse malienne
Publié le vendredi 9 janvier 2015 | APA
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La nomination de Modibo Keïta, Haut représentant du chef de l’Etat au dialogue inclusif, en remplacement de l’expert-comptable Moussa Mara, est largement commentée dans les quotidiens parus ce vendredi à Bamako, la capitale malienne.
« Annoncé à plusieurs reprises comme partant, l'ancien Premier Ministre, Moussa Mara, a finalement quitté la Primature ce jeudi 8 janvier 2015 », écrit Le Républicain, qui explique ce départ par l'immobilisme qui a caractérisé la gestion des affaires publiques au cours des neuf derniers mois.
Nouvel Horizon annonce que, depuis hier soir, la Primature a un nouveau locataire qui n'est autre que Modibo Keïta, un « homme respecté de 73 ans » et qui se trouve être « l'aîné du président IBK (Ibrahim Boubacar Keïta), 70 ans ».
En nommant Modibo Premier ministre, IBK a joué la « carte de l'assurance » face aux multiples défis qui se posent au pays. Avec Modibo Keïta à la primature, « c'est toute la classe politique qui se trouve placée devant ses responsabilités », assure le journal.
La démission de Moussa Mara avait été réclamée pour la première fois par l'opposition après les affrontements de Kidal dont il a été le « déclencheur » au mois de mai dernier, un mois à peine après sa nomination à la primature, soutient pour sa part Soir de Bamako.
Tjikan croit, lui, savoir que le jeune Premier ministre Moussa Mara, qui avait cristallisé beaucoup d'adversité autour de sa personne, ne s'est résolu à jeter l'éponge que pour « faciliter le travail » au chef de l'Etat.
Quant au journal La Nouvelle Patrie, il affirme sans ambages que le Premier ministre sortant a été limogé. « Le mot n'est pas trop fort. L'aventure aura duré dix mois, moins d'une année », fait-il remarquer.
« Comment Moussa Mara a été limogé hier », renchérit L'Indicateur du Renouveau. C'est le président de la République qui l'a contraint à la démission. Un départ peu glorieux pour l'ancien PM qui a eu tout le temps de s'en aller avant d'être chassé », conclut le journal.
AT/of/APA
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