Les restes d’une vingtaine de victimes
burkinabè du crash de l’avion d’Air Algérie qui avait fait 116 morts en
juillet seront rapatriés mardi au Burkina Faso depuis la France, où ils ont
été identifiés, a annoncé lundi une source officielle.
"Les victimes burkinabè du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie intervenu le
24 juillet 2014 ont été identifiées. Les restes ont été mis dans des cercueils
et arrivent mardi à 15h à l’aéroport international de Ouagadougou en
provenance de Paris par un vol spécial", a déclaré le général Gilbert
Diendéré, chargé du comité de crise, lors d’une conférence de presse.
Au total 17 cercueils et une urne arriveront dans ce vol affrété par Air
Algérie, a-t-il expliqué. Les restes de deux autres victimes seront rapatriés
le 15 mars prochain.
Le vol AH 5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s’est écrasé le 24
juillet dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec à son
bord 116 passagers et membres d’équipage, qui ont tous péri.
Vingt-trois burkinabè sont morts dans l’accident, ainsi que 54
ressortissants français. Les autres victimes venaient du Liban, d’Algérie,
d’Espagne, du Canada, d’Allemagne et du Luxembourg.
Pendant une semaine, des experts internationaux avaient ratissé le site du
crash pour collecter notamment les restes humains à des fins d’identification.
Cette opération, faite en France, s’est achevée récemment, ce qui a permis
leur restitution aux familles.
"Au total 115 victimes ont été formellement identifiées. Une seule, un
Algérien, n’a pu être identifié", a indiqué le général Diendéré, l’ancien chef
d’état-major particulier du président déchu Blaise Compaoré, renversé par la
rue le 31 octobre.
Les enquêtes sur les causes du crash menées par le Bureau d’enquêtes et
d’analyses (BEA) français se poursuivent et "pourraient prendre un an", a-t-il
ajouté.
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