Politique
Le nouveau gouvernement toujours à la Une des quotidiens maliens
Publié le mardi 13 janvier 2015 | APA
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Les quotidiens maliens continuent ce mardi d’accorder une large place à la composition du nouveau gouvernement, les uns justifiant le choix de certains ministres, et les autres, avançant une explication à certains départs, dont celui intervenu au ministère de la Défense.
Celui qui détenait le portefeuille (de la Défense) dans l'ancien gouvernement, le colonel-major Bah N'Daw aurait lui-même signé son départ en refusant d'accepter la réintégration prochaine de ceux qui ont déserté les rangs de l'Armée pour rejoindre la rébellion, indique L'Indicateur du Renouveau.
Cette prise de position étant de nature à entraver l'avancée des pourparlers de paix qui doivent reprendre très prochainement, le colonel-major n'avait plus sa place au sein du gouvernement, explique le journal, là où Le Reporter titre ‘'Bah N'Daou mis à la touche, les raisons profondes''.
Quant à la nomination de Mohamed Ag Erlag au poste de ministre de l'Environnement, de l'Assainissement et du Développement durable, elle tient à la proximité de l'homme avec les groupes rebelles, explique à nouveau L'Indicateur du Renouveau.
‘'Ag Erlaf, il faut le dire, reste l'un des cadres touaregs qui a travaillé avec tous les régimes démocratiques'', fait remarquer le journal. Son choix se justifie par le souci de ramener le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dans les rangs, assure-t-il.
Les mouvements armés ont qualifié ‘'d'éclairé'' le choix de Modibo Keîta comme chef de gouvernement, rapporte le Reporter quant le journal 26 Mars parle, lui, du ‘'retour d'un Grand''.
‘' Gouvernement : son autopsie révèle quelques faiblesses'', titre Le Guido pendant que le quotidien à fonds publics L'Essor propose à ses lecteurs de faire ‘'connaissance avec les nouveaux membres du gouvernement''.
Pour sa part, Soir de Bamako rapporte que cinq ministres ont été interdits d'accès à la salle pour être venus en retard au premier conseil de cabinet présidé par Modibo Keïta.
Selon Le Combat, le nouveau chef de gouvernement a affirmé lors de ce même conseil qu'il ne se félicitait pas de devoir, à 73 ans, être au ‘'devant des jeunes pour parler en leur nom, pour parler à leur place''.
Par ailleurs, le journal L'Indépendant révèle que ‘'l'Armée malienne et ses alliés français, américain et britannique ont lancé la traque contre AQMI dans le Wagadou'', la forêt malienne qui jouxte la Mauritanie.
Enfin Nouvel Horizon indique que les jeunes internautes auraient voulu que le président Ibrahim Boubacar Keïta se rende, non pas d'abord à la marche républicaine de Paris, mais à Nampala où une attaque terroriste a fait, au sein de l'Armée, 11 tués et plusieurs blessés.
AT/cat/APA
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