En ma qualité de chargé de bureau de la FAO au Mali, je voudrais par le présent, apporté un démenti formel à l'article que vous avez publié sur votre site le 18 septembre 2012, intitulé "Agriculture : la FAO suspend sa coopération avec le Mali" et qui proviendrait du quotidien "Les Echos". Pour votre information, sachez que malgré les turbulences que le pays a connues dernièrement, la FAO n'a jamais cessé d'apporter son soutien au Mali et continue d'entretenir de très bonnes relations de coopération avec le pays.
En ce qui concerne la menace acridienne, sachez que la FAO demeure plus que jamais engagée à soutenir le Mail et les autres pays du Champ, dans la lutte contre l'émergence de ce fléau. A cet effet, la FAO a aidé les pays du champ, y compris le Mali, à mobiliser des ressources financières importantes.
Par ailleurs, une réunion sous-régionale vient de se tenir à Nouakchott, en Mauritanie, du 3 au 5 septembre sous l'égide de la FAO et à laquelle tous les pays du champ ont participé. Cette réunion avait pour objet de faire le point des besoins techniques et financiers de chaque pays et de prendre des dispositions idoines pour la mobilisation des ressources permettant de faire face à la menace.
Si vous souhaitez vous informer davantage, des informations plus précises et détaillées sont disponibles au niveau de la représentation de la FAO, ainsi qu'au niveau du Centre national de lutte contre le criquet pèlerin (CNLCP), dans la mise en place duquel la FAO a contribué et qui continue de bénéficier de son soutien constant. Merci de bien vouloir nous faire profiter de notre droit de réponse.
Bien cordialement. Le chargé de bureau de la FAO
