Le putschiste du 22 mars s’assume: "Notre action du 22 mars 2012, je le dis avec force et conviction, était juste et justifiée. Il le fallait pour arrêter le massacre de soldats maliens. Il le fallait pour mettre un terme à la souffrance des mères et des épouses de soldats affigées face à la disparition des leurs dans des conditions que tout le monde sait. Nous avons fait le coup d’État pour sauver le Mali, car le pays se dirigeait vers le chaos. ATT n’avait pas l’intention d’organiser des élections et ne pouvait d’ailleurs pas le faire. Je n’ai rien contre ATT, je le respecte, mais ce qui s’est passé le 22 mars 2012 était nécessaire. J’ai cru à cela, je continue de croire à cela, et je ne regrette rien..."
Requalification des charges retenues
Le putschiste du 22 mars s’assume: « Notre action du 22 mars 2012, je le dis avec force et conviction, était juste et justifiée. Il le fallait pour arrêter le massacre de soldats maliens. Il le fallait pour mettre un terme à la souffrance des mères et des épouses de soldats affigées face à la disparition des leurs dans des conditions que tout le monde sait. Nous avons fait le coup d’État pour sauver le Mali, car le pays se dirigeait vers le chaos. ATT n’avait pas l’intention d’organiser des élections et ne pouvait d’ailleurs pas le faire. Je n’ai rien contre ATT, je le respecte, mais ce qui s’est passé le 22 mars 2012 était nécessaire. J’ai cru à cela, je continue de croire à cela, et je ne regrette rien… »
Telle est la substance de la réaction du chef des putchistes du 22 mars 2012 à un article de presse publié par un confrère de la place repris sur internet le mardi dernier. Une réaction à nous rapportée exclusivement par un très proche du Général Amadou Haya Sanogo. “C’est un Amadou Haya Sanogo a battu et abusé que j’ai rencontré le mardi dernier, et qui comme d’habitude ne s’est nullement gêné de me dire tout ce qu’il avait sur le coeur”, nous confié notre source.
Toujours selon la même source, Amadou Haya aurait déclaré en substance : “Je n’ai jamais demandé pardon à ATT et je ne le ferai jamais, que cela soit clair pour tout le monde. Je ne suis pas assez bête pour me lancer dans une action que je sondisère comme juste et noble, pour ensuite me perdre dans des regrets. Notre action du 22 mars 2012, je le dis avec force et conviction, était juste et justifiée. Il le fallait pour arrêter le massacre de soldats maliens. Il le fallait pour mettre un terme à la souffrance des mères et des épouses de soldats affigées face à la disparition des leurs dans des conditions que tout le monde sait. Nous avons fait le coup d’Éat pour sauver le Mali, car le pays se dirigeait vers le chaos. ATT n’avait pas l’intention d’organiser des élections et ne pouvait d’ailleurs pas le faire. Je n’ai rien contre ATT, je le respecte, mais ce qui s’est passé le 22 mars 2012 était nécessaire. J’ai cru à cela, je continue de croire à cela, et je ne regrette rien… Je n’ai pas demande pardon à ATT et je ne le ferai pas.”
Précisions de taille : Amadou Haya Sanogo aurait aussi tenu à éclarer l’opinion sur certaines rumeurs, comme le fait pour certains de croire qu’il a des dents contre IBK. Il aurait ainsi confié à son visiteur: “Jusqu’à preuve du contraire, je ne considère pas le Président IBK comme un ennemi. Je n’ai jamais pensé que c’est lui qui m’a mis en prison. Je suis ici parce que la justice me reproche des choses. Je crois à la justice de mon pays, et j’attends séreinement avant que je ne sois fixé sur mon sort. Pour le moment, je bénéficie de la présomption d’innocence…”
A la justice malienne de faire donc son travail, afin que Amadou Haya Sanogo soit fixé sur son sort, mais aussi pour que les Maliens soient enfin édifiés sur les tenants et aboutissants de cette affaire qui a tendance de sombrer dans l’oubli.
Assane SY DOLO