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Mali: les médiateurs de l’UEMOA pour la mobilisation d`une"résistance intérieure"
Publié le jeudi 27 septembre 2012  |  AIP


Rencontre
© aBamako.com par S.A
Rencontre de l`Association des médiateurs de l`UEMOA avec les membres du corps diplomatique
Mercredi 26 septembre.Bamako


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Abidjan - L’Association des médiateurs des pays de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMP-UEMOA) préconisent, dans la résolution de la crise au Mali, la mobilisation d’"une résistance intérieure" des populations de ce pays afin d’attirer, davantage, l’attention de la communauté internationale sur le drame qu’elles vivent.

"Nous demandons que le forum social qui doit bientôt se tenir au Mali, soit l’occasion de lancer une mobilisation de résistance intérieure", a déclaré au sortir d’une audience que lui a accordée, ce jeudi, le chef de l’Eta ivoirien, Alassane Ouattara, le président de l’AMP-UEMOA, le médiateur béninois, Albert Tévoédjrè.

En provenance du Mali, où ils ont séjourné lundi et mardi pour une mission de bons offices, les médiateurs de l’UEMOA disent être venus rendre compte de leurs initiatives au président en exercice de la CEDEAO, et lui soumettre par la même occasion "quelques idées dans la gestion du délicat dossier malien", a expliqué le Pr Albert Tévoédjrè.

Ceux-ci (le médiateurs de l’UEMOA) affirment avoir présenté, au président Ouattara, "la nécessité absolue de travailler sur l’opinion malienne", et faire en sorte qu’elle dénonce "véritablement" l’agression que le pays subit, de même que les innombrables violations des droits de l’homme, ont-ils fait savoir. "Nous avons insisté pour que l’opinion malienne s’exprime davantage et il faut l’aider à cela", a lancé le président de l’AMP-UEMOA.

Dénonçant un certain mutisme des instances mondiales de la religion musulmane, dont la Conférence islamique, l’AMP-UEMOA dit avoir demandé, en outre, au chef de l’Etat ivoirien d’aider à ce que ces organisations s’expriment, face, dit-elle, "aux interprétations", dont se servent les groupes terroristes qui ses sont emparés du nord du mali et par lesquelles ils justifient les tueries et les destructions qu’ils y commettent.

Selon les médiateurs de l’UEMOA, qui sollicitent par ailleurs d’"être désormais consulter comme observateurs dans la gestion de la crise malienne", Alassane Ouattara a "bien accueilli" leurs propositions.

"Nous avons sollicité d’être écouter et d’être utilisés comme sages pour que les choses se passent bien", a déclaré le président de l’AMP-UEMOA qui était pour l’occasion accompagné de ses homologues ivoirien et malien, N’Golo Coulibaly et Diango Cissoko.

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