commémoration de la fête de l’armée malienne, le 20 janvier 2015 date anniversaire de la création de l’armée, le Président IBK a déposé une gerbe fleur au pied du monument dédié aux morts pour le Mali ce Mardi 20 Janvier 2015 sur la place d’arme de Kati. Une occasion pour le chef suprême des armées du Mali d’exprimer son sentiment de remettre l’armée malienne sur pied.
La cérémonie qui s’est déroulée devant le monument érigé aux noms des morts pour le Mali, aux résistants tombés lors de la conquête coloniale, aux héros inconnus de l’indépendance du Mali, aux défenseurs de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, aux soldats Maliens et étrangers tombés pour la libération des régions nord, aux défenseurs de la liberté et de la dignité humaine a enregistré la présence du premier ministre, Modibo Keïta, les membres du Gouvernement et les représentants des corps diplomatiques accrédités au Mali.
Le véhicule Présidentiel est arrivé au Camp Soundiata à 10H13 mn. Le Chef suprême des armées du Mali fut accueilli par l’hymne nationale. Il s’en est suivi une revue des troupes sur place. Pour le Président Ibrahim Boubacar Keïta, la présente journée constitue un jour de mémoire pour tous ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur. La célébration de ce 54ème Anniversaire de la fête de l’armée a été aussi marquée par la remise des décorations militaires et une interview accordée par le président à la presse. A cette occasion, 7 médailles de mérite militaires ont été décernés au nom de la République à 7 récipiendaires par le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, 7 récipiendaires ont reçu des mains du ministre de la Sécurité intérieur, Général Sada Samaké, 7 médailles des blessés dont 4 bénéficiaires étaient présents et les 3 autres sont les blessés de l’attaque de Nampala et enfin 7 autres ont reçu des médailles de sauvetage des mains de Mahamane Touré, Chef d’Etat-major de l’armée.
Dans son interview, le président IBK a exprimé une douleur dans le cœur concernant les récentes attaques qui ont fait des victimes. Mais il s’est réjoui du fait que les auteurs ont été repoussés par l’armée. « Cela nous engage à aller encore plus fort et pus rapidement dans la réforme de l’armée nationale, dans la réforme de notre unité de défense. Nous y sommes atteler, nous avons tenu le 5 janvier un conseil de défense où des décisions très importantes ont été prises. Nous avons également mis l’accent sur l’urgence de l’adoption de la loi d’orientation militaire. Une loi qui permettra d’allouer de manière forte, de manière l’égale, de manière obligé les fonds prévus aux forces armées et de sécurité en termes d’équipement, de formation, de condition de vie telle que les casernes. Je récupèrerais l’armée malienne quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse. Je le ferais, j’ai été élu pour ça. Aucun bruit de fond ne m’arrête. Je n’écouterais que mon devoir maintenant. Je ferais ce que je dois faire pour servir le Mali. Personne ne pourra m’arrêté.
L’armée malienne aura ce à quoi elle droit. Ce qui est nécessaire, c’est la défense du Mali. On peut faire la démagogie assis dans son salon, mais les soldats sont au soleil dans le Nord, dans le froid. C’est eux qui se battent pour le Mali donc je ferais tout pour que ces jeunes soldats soient dans des conditions pour se battre contre les ennemies lourdement armée et protégés. Un chef d’Etat n’est fort que par son armée. C’est l’armée qui est son outil de décision politique. S’il n’a pas une armée à hauteur des choses, le pays n’a pas une décision politique à la hauteur des attentes », a déclaré le chef de l’Etat.
Moussa Dagnoko