Dans une déclaration à l'occasion de la fête de l'armé, le Parena, dans un style moins virulent, fait des demandes au gouvernement, au bénéfice des soldats tombés sur le champ de l’honneur.
« En ce 20 janvier, le PARENA s’incline devant la mémoire de tous nos soldats morts en mission commandée pour le Mali au cours de l’année écoulée: ceux qui sont tombés à Kidal, Nampala, Tenenkou comme ceux qui ont sauté sur des mines en divers endroits du Nord ». La liste des localités est longue, car du fait de la rébellion, des Jihadistes et le terrorisme rampant, des centaines de soldats maliens sont tombés ces dernières années en train de défendre la patrie, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et l’Etat républicain et démocratique. Morts pour le pays, ces héros ainsi que leurs ayant droits méritent tous de la nation à commencer par une fins dignes.
Si l’Etat malien doit tout mettre en œuvre pour renforcer les capacités et les forces de frappe de ceux qui sont engagés dans la défense de la patrie, il n’en demeure pas moins que morts ou vivants, les soldats demeurent des hommes à part entière et doivent être traités comme tels. Dans sa déclaration du janvier, le PARENA recommande au Gouvernement de veiller à ce que les militaires tombés sur le champ d’honneur (au Nord ou ailleurs): ne soient pas enterrés à la sauvette, reçoivent une sépulture décente et des hommages publics de la Nation. « Si les corps ne peuvent être rendus aux familles, ils pourront être inhumés avec les honneurs dans des cimetières pour soldats morts pour le Mali aménagés à cet effet afin que leurs sacrifices soient connus et leur exemple perpétué », propose le Parena.
La publication par l’armée, du bilan des attaques meurtrières de Nampala et Ténékou, au cours d’une conférence de presse, le samedi 16 janvier, n’a pas échappé au parti du bélier blanc. Le parti présidé par Tiebilé Dramé demande cependant qu’elle aille plus loin dans cet exercice de transparence, et invite le ministère de la Défense à « rendre public le bilan des journées tragiques des 17 et 21 mai 2014 à Kidal ».
A l’occasion de la date anniversaire de la création de l’armée nationale, le PARENA rend hommage aux forces armées et de sécurité du Mali et à leurs frères d’armes d’Afrique, d’Asie et d’Europe qui participent à l’action internationale de soutien à notre pays. Il salue la mémoire du président Modibo Keita, du général Abdoulaye Soumaré et de leurs compagnons qui, en créant l’armée nationale, ont posé un acte de grande portée historique et patriotique, le 20 janvier 1961. « 54 ans après, le Mali et son armée traversent une crise sans précédent dans notre histoire nationale. Jamais l’intégrité du territoire et l’unité de la nation n’ont été autant menacées », déplore le parti. Lire la déclaration à la P 2.
B . Daou