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Pour juguler les menaces qui planent sur l’issue des pourparlers d’Alger : Les FARE et l’URD demandent une concertation entre la majorité et l’opposition
Publié le lundi 26 janvier 2015  |  L’Indépendant
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© aBamako.com par mouhamar
Politique: Une délégation du Parti FARE rencontre l`URD
Bamako, le 16 avril 2014 au siège de l`URD.Le secrétariat exécutif national du parti FARE avec à sa tête son président Modibo Sidibé a été reçu ce mercredi par le bureau politique de l`URD avec en sa tête Soumaïla Cissé, à son siège à Badalabougou.




La rencontre s’est tenue au siège des FARE. Elle était placée sous la coprésidence de Modibo Sidibé des FARE et Soumaïla Cissé de l’URD.

près les échanges de vœux réciproques, les deux leaders de l’opposition ont abordé les questions essentielles portant sur la gouvernance du pays.

Situation sécuritaire en dégradation continue

À en croire Soumaïla Cissé, au-delà d’une visite de courtoisie, les deux formations partagent beaucoup de choses ensemble. » Nous partageons des inquiétudes, car nous sommes tous préoccupés par la situation sécuritaire de notre pays qui se dégrade de jour en jour. Vous avez suivi avec nous les derniers développements dans l’extrême nord et dans le centre. Aucun endroit de notre pays n’a été épargné par cette question de l’insécurité, mais seulement c’est l’intensité des choses qui varie », a précisé, Soumaïla Cissé. Et, d’ajouter que l’opposition a le sentiment que les choses ne sont pas gérées au niveau du gouvernement et des plus hautes autorités du pays. Afin d’attirer l’attention de nos gouvernants sur cette question essentielle, dont en dépend l’avenir de notre pays, le président de l’URD dira que » l’opposition doit continuer à interpeller les plus hautes autorités sur cette question parce qu’il y va de la survie de notre nation ainsi que son existence « .

Il s’est dit également inquiet par la lenteur et le piétinement des pourparlers d’Alger. » Nous ne comprenons pas pourquoi le pouvoir se refuse d’aller à un débat franc et constructif avec toutes les forces vives de la nation sur cette question. Nous sommes tous les enfants de ce pays et personne ne peut nous donner des leçons de patriotisme » a-t-il indiqué. C’est pour cela que les partis de l’opposition ont demandé une rencontre entre eux et la majorité sur les questions touchant la vie de la nation. Cette rencontre d’échanges, si elle arrive à se tenir, permettra d’avoir des pistes de sortie de crise. » Les slogans on se les partage, mais la façon de les faire aboutir nous ne la partageons pas. Nous avons le sentiment que les choses ne s’améliorent pas » a précisé le président de l’URD.

Concertation majorité-opposition souhaitable

Pour sa part, le président des FARE, Modibo Sidibé a félicité Soumaïla Cissé pour son élection à la tête de l’URD. Il a apprécié les différentes rencontres d’échanges entre les partis de l’opposition. « Au cours de ces échanges, nous avons compris que l’opposition était plurielle et qu’en même temps elle peut discuter des préoccupations communes afin de dégager des points de vue communs pour faire avancer les choses « a-t-il martelé.

Il a évoqué ses préoccupations par rapport à la situation sécuritaire qui prévaut au nord de notre pays. La prolifération des mouvements dans la partie septentrionale de notre pays est caractérisée par l’absence totale de l’administration dans cette zone. Selon lui, la situation s’est considérablement dégradée depuis les évènements des 17 et 21 mai 2014 suite à la visite mouvementée du premier ministre d’alors, Moussa Mara. Le président du parti du baobab n’a pas occulté l’insécurité dans les grandes villes du pays et, particulièrement, dans les quartiers périphériques du district de Bamako. Ainsi, il s’est interrogé sur les raisons de l’absence totale d’actions tendant à résoudre cette question préoccupante qu’est l’insécurité. Il a rassuré ses visiteurs que sur ces points, les deux formations ont la même vision. Il a réitéré son appel à l’organisation d’une concertation entre la majorité et l’opposition sur la gestion de la problématique de l’insécurité et particulièrement sur la crise au nord du pays.
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