Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Le Nord du Mali, pourquoi une intervention militaire étrangère est indispensable
Publié le samedi 29 septembre 2012  |  Le kassin


Réunion
© aBamako.com par as
Réunion Extraordinaire du Comite des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO
13/08/2012. Bamako. EMP


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Nord du Mali, pourquoi une intervention militaire étrangère est indispensable.
La guerre contre le terrorisme est comme la politique si tu ne l'as fait pas tu vas le subir.
ATT et son régime ont refusé depuis 2003 de faire cette guerre contre l'Aqmi en arguant des prétextes aussi fallacieux les uns après les autres et en 2012 ils ont subit les conséquences de cette guerre qu'ils ont toujours refusé.
En marge de l'Aqmi, la gestion des guerres contre Ag Bahanga et ses lieutenants, jusqu'au scandaleux accord d'Alger faisait penser à un chasseur de prix Nobel de la paix plutôt qu'à un président élu par les maliens.
Sans être adepte de la guerre préventive de W Bush, je soutiens la théorie d'une guerre inévitable contre le terrorisme et l'obscurantisme moyenâgeux.
C'est le refus de combattre réellement l'ennemi, qui a mis l'armée malienne en position de faiblesse et non le manque de moyens et d'équipements contrairement à ce qui a été largement diffusé dans la conscience populaire au Mali.
À part Aguelhoc, les soldats maliens n'ont en réalité pas vraiment combattu les barbus (replis tactique ou fuite à vous de faire votre choix) et à chaque fois nos militaires attendent tranquillement l'ennemi dans nos camps au nord sans aller l'affronter en premier.
Tant que l'ennemi n'attaque pas l'armée malienne n'attaque pas.
À croire qu'ils jouent le catenaccio, vous allez voir que si!
Et si l'ennemi attaque l'armée bat en retrait quelques heures plus tard, la majorité des soldats ayant la trouille et le commandement semble dépassé à chaque fois par une scandaleuse myopie stratégique et pourtant ils sont tous sortis des meilleures académies militaires du monde au frais du contribuable malien.
Les renforts ne viennent jamais (demandez aux combattants de la milice ethnique Gandaïzo à Douentza), et s'ils se décident enfin, ils sont pris en embuscade (le cas du Colonel Ould Meydou à Aguelhoc), signe patent d'une carence stratégique aiguë et des fuites inacceptables dans l'armée.
La même situation, ou presque, a été vécue à Ménaka, Andarraboukane, léré, Tessalit, Tizawatène, Gao, Kidal, Anéfis, Bourem, Ansongo, Niafunké, Douentza, Tombouctou, et j'en oublie, ou très souvent on a vu des soldats maliens réfugiés dans les pays voisins avant d'allier Bamako par avion affrétés par les pays d'accueil.
L'armée malienne n'a fait que se défendre sans jamais attaquer en premier même si l'ennemi était en face.
Par cette stratégie de la peur au ventre, le PC de Gao, commandé par les généraux Kalifa Keita et Gabriel Poudiougou, a lui même créé les conditions de la défaite psychologique de l'armée dès janvier et février 2012.
Cette défaite psychologique tranche avec la surmotivation des barbus, heureux de mourir pour Dieu.
Elle a amplifié, le plus souvent, le manque apparent de matériel et de munition dont une large partie est laissée à l'ennemi à chaque fuite, oh pardon repli "sarcastique".
C'est la même situation attentiste qui prévaut actuellement à Sevaré alors que les barbus ont investi Douentza à 170 km, c'est à dire à moins de deux heures de voiture de Sévaré.
Cet attentiste rend fous les soldats avec la hantise de la drôle de guerre (massacre de 17 civils arabes mauritaniens et maliens de la secte Dawa à Diabali qui étaient en route pour Bamako).
Dans cette situation le déblocage des armes dans les ports de certains pays de la Cedeao, réclamé par le Copam est irréfléchi car c'est en réalité une prime de fin d'année pour l'Aqmi (car ces armes se retrouveront sans changement de stratégie de l'armée, aux mains des barbus surexcités) en plus de la prime HCI (convois humanitaires en direction du nord qui ont sûrement plus profité aux barbus qu'aux populations lapidées, amputées, flagellées, violées et violées).
L'intervention militaire étrangère et le soutien étranger à l'armée est indispensable (réarmement physique et moral des troupes au front en plus du soutien aérien qui a toujours fait défaut).

Et la guerre est inévitable sinon après 2012 au Mali se serait certainement 2013 au Niger, Algérie, Mauritanie ou Burkina Faso.
Et là on verra bien comment va se comporter l'"hypernationalisme" des généraux algériens, ou la méfiance de l'Amérique pourtant tous aguerris dans la lutte contre le terrorisme.
François Hollande est sur la bonne voie, et tous les membres permanents du conseil de sécurité de l'Onu doivent soutenir l'initiative française et la Cedeao.
Et l'Algérie n'a pas le droit de rester en marge de cette lutte contre l'obscurantisme qu'elle a menée depuis les années 90.
 Commentaires