A Diré, une localité du Nord située à ??? , le nom de ce vieil dinosaure de la vie politique locale continue encore de troubler le sommeil des paisibles populations à cause notamment de ses accointances réelles avec le MNLA, dont certains éléments viennent effrontément de tourner casaque, pour ensuite rejoindre les troupes de Ançardine et plus récemment celles du MUJAO.
« Nock est faux , mais il est malin ».Voici en effet le sentiment quelque peu désabusée et amer d’un ressortissant de la ville de Diré sur la personnalité trouble et controversée de cet influent député de la localité élu lors des élections législatives de 2007 sous les couleurs « poreuses » de L’Adema .Si l’évocation de son seul nom continue aujourd’hui de susciter de vrais cris d’orfraie, comme on n’a pu le constater , c’est parce qu’ils sont encore nombreux ici dans notre capitale , les ressortissants de cette ville qui jurent désormais la main sur le cœur, que Nok Ag Athia est un puissant soutien de la rébellion à cause surtout de certains indices graves et accointances jugées troublantes avec des membres ou éléments du MNLA. La preuve ? Sur les cinq véhicules enlevés par ces « bandits armés » se réclamant tous d’un prétendu et infamant mouvement indépendantiste de l’AZAWAD, seul le véhicule 4×4 du percepteur lui a été restitué, grâce à une intervention expresse de NOK, pour la simple raison que c’est grâce à lui que ce percepteur a foulé pour la première fois le sol de Diré. Toutefois les autres véhicules continuent leur odyssée dans la nature. Il n’en fallut pas tant, pour que la déduction soit immédiatement faite que Nock Ag ATHIA est aussi devenu un rebelle. C’est à la suite de cet épisode , et de peur d’être naturellement victime d’un lynchage public dirigé contre lui par la jeunesse de Diré , que l’honorable deputé n’aura eu alors d’autre à Goundam, le temps de voir la tension diminuer d’intensité.
Dans ce campement ultra sécurisé qui lui sert de résidence familiale , des preuves indéniables rapportées par certains témoins aux responsables locaux de l’armée avaient permis de ramasser quelques engins militaires chez lui (de grosses quantités de grenages offensives et défensives , des kalachnikov, des caisses de munitions).Au bout de quelques jours seulement d’investigation et de recherche, les enquêteurs eurent le cœur net quant à l’implication de Nock Ag Athia ou de certains de ses proches. Le résultat : un de ses fils à Niafunké , pour se retrouver quelques jours après à Tombouctou. Ces deux éléments internés à la grande prison de Tombouctou n’ont vraiment eu la vie sauve que lors de la grande débandade de l’armée malienne dans cette ville après l’arrivée des forces du MN LA et Ançardine. Pour la petite histoire ce sont même les éléments du MNLA qui escortèrent après leur « libération » les deux protégés de NOK jusqu’à Diré. Contrairement aux allégations d’une certaine presse qui fit croire en son temps que « ces rejetons que grâce à un échange de prisonniers effectué entre le gouvernement du mali et les bandits armés, soit quelques jours avant la chute du régime d’ATT »
Certains de ses proches sont également écroués à la grande prison d’arrêt pour avoir tenté (preuves irréfutables à l’appui selon cette même source,) de soudoyer ou de faire basculer, une bonne partie de la population noire de la commune urbaine de Diré du coté de la rébellion. Avec ses moyens financiers personnalités de la région .C’est seulement lui qui fait et défait de nombreux cadres et simples agents publics de la localité à cause notamment de ses liens privilégiés avec les plus hautes autorités de Bamako. Une autre source nous révèle que c’est sur les conseils « avisés » de Nock, que les éléments du MNLA ont vite tourné casaque, pour enfiler les nous Ançardine.Et comme chacun sait , ce joli camouflage ne peut plus tromper personne, car selon toujours la même presse citée plus haut « ces jeunes égarés du MNLA ne sont autres que ses neveux , fils et d’autres jeunes touaregs venant des fractions alliées de Gari, Tinguereguef, Issafaye et Tienkour relevant tous du cercle de Diré»
Les préjudices matériels et financiers subis par la ville de Diré mettront sans doute du temps à se cicatriser. Jugez-en vous-même !. Les trois grandes écoles de la ville ont été pillées , de nombreuses tables-bancs , des ordinateurs ( une cinquantaine environ) ont été tous enlevés ou saccagés par ces bandits armés .Le magasin du PNUD, où il y’avait environ 4000tonnes de Blé a été aussi saccagé , ainsi que toutes les caisses de micro-finance qui se trouvaient à l’intérieur de la ville aujourd’hui transformée par la force des armes .Ces bandits armés cas d’abus parmi la population en y assassinant froidement deux personnes innocentes, un agent de la santé copieusement fouetté et sérieusement traumatisé après cette barbarie gratuite. Autant d’exemples malheureux qui continuent de rythmer le quotidien déjà triste et malaisé des populations de Diré qui promettent tous –selon notre source-de se venger contre ce vieux briscard de la politique locale lors des élections législatives prochaines. Même si ces adversaires politiques sont cependant conscients de la difficulté de la tache à cause sans doute de sa longue présence sur la scène politique locale et de ses puissants réseaux économiques et financiers.
