Le vendredi 28 septembre 2012, le siège de la Fédération malienne de football a servi de cadre pour la clôture de la formation de 34 entraîneurs dont 3 dames pour l’obtention de la licence B Caf.
La licence B est un diplôme de haut niveau qui compte beaucoup pour la Caf. Il peut servir au Mali et en dehors du Mali, à condition de ne pas se contenter de le mettre dans les tiroirs. En plus de cela, il peut ouvrir la porte de l’équipe nationale pour les détenteurs de ce prestigieux diplôme. La formation de ces 34 entraîneurs du Mali, qui a démarré depuis le 7 septembre 2012, au Stade Mamadou Konaté de Bamako, s’est achevée le 28 septembre dernier. Elle a été réalisée grâce aux efforts de la Femafoot appuyée par la Caf afin de mettre les entraîneurs maliens au diapason des autres qui ont déjà atteint ce niveau.
Dans son allocution, Bréhima Sangaré (le porte-parole des entraîneurs), s’est réjoui de l’initiative. Il a remercié la Femafoot et ses formateurs (Kae Oulai de la Côte d’Ivoire et Mohamed Magassouba du Mali). Selon lui, pendant les 3 semaines de formation, ils ont appris les techniques du football de haut niveau et au nom de l’ensemble des bénéficiaires de la formation, il a affirmé qu’ils ont pris l’engagement de faire bon usage des connaissances acquises. Mais aussi de les transmettre aux footballeurs en général et ceux du Mali en particulier.
Quant à Mohamed Magassouba (directeur technique national), il affirme que les entraîneurs ont fait preuve de régularité et de discipline durant toute la formation. Cependant, cela permettra de tirer le football vers le haut, a-t-il dit. Pour ce faire, Kae Oulai (instructeur Caf de la Côte d’Ivoire) a transmis tout son savoir aux participants. Il a appelé les entraîneurs à se servir des connaissances acquises. Mais il faut souligner au passage les efforts de l’Etat pour l’obtention de ce diplôme. Le pays tout entier va bénéficier du fruit de cette formation.
Kae Oulai, (instructeur Caf) affirme dans son discours que les 34 entraîneurs formés ont montré leur envie d’apprendre au cours de cette formation. Il dira que la Femafoot n’a pas eu tort d’investir dans la formation des coachs. Pour atteindre les objectifs escomptés, cela passe forcément par la formation.
Pour la question de savoir pourquoi les Eléphants de Côte d’Ivoire gagnent toujours contre les Aigles du Mali ? Il laisse entendre, tout simplement, que la Côte d’Ivoire a une base de formation meilleure que celle du Mali. Par ailleurs, l’instructeur ivoirien de la Caf dira que si la Femafoot continue avec ces formations, le Mali va gagner à son tour contre son pays dans un avenir proche. Pour finir, M.Oulai a souhaité le retour de la paix dans le nord de notre pays.
Boubacar Mozon Traoré, 2e vice président de la Femafoot, a remercié la Caf et plus précisément Issa Hayatou, le président en exercice de l’instance du football africain, pour l’appui constant dans la formation des entraîneurs et arbitres du Mali. M. Traoré a mis l’accent sur la formation des jeunes en précisant que dans les clubs cela laisse encore à désirer au Mali. Selon lui, n’importe qui peut être chargé de le faire au Mali. A en croire Boubacar Mozon, la formation des jeunes dans les clubs par les entraîneurs de haut niveau n’est pas dégradable. Bien au contraire, cela permet de développer et de rehausser le talent de nos jeunes. Ainsi, la mauvaise formation de nos jeunes footballeurs doit être un mauvais souvenir pour nos jeunes qui étaient, dit-il, en retard sur les autres de la sous région. Il faut noter la présence de Vieux Amadou Pâté Diallo, l’entraîneur adjoint de Patrice Carteron (sélectionneur des Aigles du Mali) à cette cérémonie qui a pris fin par une remise de diplômes.