Triste anniversaire, ce lundi 1er octobre, de la naissance de l’armée malienne ! Pour l’heure, le statut des policiers semble avoir ravivé le feu qui couve au sein des forces de défense et de sécurité. Car, selon des sources concordantes, d’autres corps ne sont pas à l’abri de ce qui s’est passé le 27 septembre dernier dans la cour du Groupement mobile de sécurité de la Police nationale.
Déjà, en fin juillet, les militaires en stage de perfectionnement à Markala avaient pris leurs encadreurs en otage pendant plusieurs heures. N’eût été l’intervention d’un colonel, les choses allaient tourner à un véritable drame. Si les autorités encouragent les auteurs du coup de force militaire par des galons et des postes élevés en récompense de leur soutien, cela pourrait ouvrir la boîte de pandore.
Dans le contexte actuel, il est utile de le souligner, il ne s’agit pas seulement de suspendre les promotions à titre exceptionnel, il faut carrément annuler tous les avancements en attendant la libération des 2/3 du territoire national que les militaires ont abandonné sans combat aux mains des séparatistes, terroristes et autres vendeurs d’illusions.
Ainsi, après les affrontements fratricides entre bérets rouges et verts pour semble-t-il le contrôle du pouvoir, voici qu’on nous fait toucher les bas- fonds du ridicule avec les combats de coqs autour de la nébuleuse des PTE. L’insécurité dans laquelle baigne le commandement militaire à Bamako ou encore les plus hautes autorités censées prendre des décisions indispensables empêche, selon une source sécuritaire, toute action efficace visant à libérer les zones occupées. Comme quoi, le bout du tunnel n’est pas pour demain !