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Affaire du décret et des arrêtés suspendus : Division et humiliation !
Publié le mardi 2 octobre 2012  |  La Nouvelle Patrie


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© aBamako.com par as
Visite au Mali de l`Association des médiateurs de l`UEMOA
24/09/2012. Bamako. La délégation des médiateurs est conduite par le Pr Albert Tevoedjre, president de l`Association. En visite a Kati avec le Président du Comité militaire de suivi, le Cap. Amadou Haya Sanogo.


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Le Capitaine Amadou Haya Sanogo, ex-chef de l’ex-junte militaire, selon plusieurs sources concordantes, a annoncé la suspension du décret présidentiel, no.516 de la présidence de la république du Mali du 21 septembre, nommant à titre exceptionnel, des fonctionnaires de police dans des grades élevés et les arrêtés 2694 et 2695 du ministre de la Securité Intérieure, arrêtés nommant eux aussi d’autres fonctionnaires de police à d’autres grades.

Ce décret et ces arrêtés bruyamment dénoncés, nous n’avons nullement besoin de le rappeler sont aujourd’hui, à l’origine non seulement de la grave division au sein de la Police Nationale, mais aussi de l’humiliation dont la première institution qu’est la présidence de la république, fait l’objet. Pour cause.
Censé être en tout cas, de par ses fonctions de président de la république, chef de l’Etat, fut- il intérimaire, donc chef suprême des armées et assimilés, le président de la république a pris sur lui, la responsabilité de signer un décret élevant à des grades supérieurs, des fonctionnaires de la police nationale. A bon droit si, la mesure ne faisait pas la part belle à un clan, au détriment d’un autre. Mais, il s’est avéré que cette récompense qualifiée d’exceptionnelle sort de son cadre dès lors qu’elle dépasse une dizaine de personnes et qu’elle magnifie des hommes et femmes qui selon l’autre clan, ne se justifie que par l’activisme dont les nominés ont fait preuve à l’occasion du putsch, sinon comment tous ces hommes et femmes peuvent –il bénéficiés d’une telle opportunité au détriment de beaucoup de leurs camarades, fonctionnaires de la même police?
Dioncounda putschiste ?
Le problème n’est pas à ce niveau, mais bien malheureusement, le degré d’implication du bouillant Capitaine de Kati au point ; d’annoncer la suspension d’un décret signé des mains du président de la république. Serait- il devenu le porte-parole du président de la république, ou voudrait – il juste rappeler aux maliens la puissance qu’on chercherait à lui denier ? Dans les deux cas, c’est Dioncounda qui humilie chaque jour que Dieu fait, les maliennes et maliens qui ont soutenu à bras le corps, au prix de mille et une souffrances, sa cause, au moment les plus difficiles de sa vie de président intérimaire. Mais Diable, pourquoi se mêler des affaires de grades à un moment où, le pays est plongé dans le pire des déboires, à savoir ; l’annexion des 3/5 de son territoire, pendant que, la présidence de la république elle-même peine à s’offrir un secrétaire général, un directeur de cabinet, un chef d’état major particulier? A moins qu’on ne vienne nous dire, que ceux qui travaillaient sous ATT sont officiellement confirmés.
Alors va t –il prendre un nouveau décret pour abroger le no.516 ou va t –il tout simplement se conformer à l’annonce faite par le très charmant Capitaine de Kati ? Si, c’était le cas, il est fort à craindre que personne ne prendra notre pays au sérieux. Dioncounda président pour l’image, Amadou Haya, le vrai chef.
En attendant, il urge pour le président de la république de se rappeler, que soldats, policiers et gendarmes maliens ont une cible beaucoup plus importante que celui des grades, la libération du Mali.

Sory de Moti

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