Pour la libération du Nord sous occupation islamiste, deux options nécessaires étaient envisagées, il s’agit d’appliquer le « dialogue ou la force ». Pourvu que la première option prioritaire ‘’dialogue’’ semble être épuisée, il ne reste plus que de mettre la seconde option l’application de l’intervention militaire qui nécessite beaucoup de préparations et de beaucoup de réflexions.
Evidemment, la situation actuelle du Mali évolue favorablement car la cédéao et le Mali ont enfin trouvé un point d’entente concernant le déploiement d’un contingent de 3.300 hommes en faveur des multiples concertations qui se sont succédé. Malgré que le dialogue et la négociation aient été les premières options privilégiées par le gouvernement de la transition ainsi que des médiateurs (entre le Mali et certains mouvements islamistes), une intervention militaire au nord du Mali parait désormais obligatoire. Surtout quand on se réfère sur les propos de l’un des responsables des mouvements islamistes à travers une interview qu’il a accordé à l’AFP, Il affirme la possibilité de toutes négociations avec le Mali à savoir le retour de l’administration dans les zones sous occupées. Orateur a ensuite précisé à la seule condition que le Mali applique la charia. A partir de ce moment “Nous accepterons la main tendue du président par intérim Pr Dioncouda Traoré”, déclare-t-il.
N’a-t-on pas dit, qui veut la paix prépare la guerre. Même si certains pays s’opposent à une intervention militaire africaine dans le nord du Mali, cela ne l’empêchera pas à se préparer à toutes éventualités. Puis qu’aujourd’hui, face à la situation chaotique que vie la population malienne, qui s’empire de jour en jour, au regard des comportements incivils des extrémistes combien insensibles à toutes formes de propositions si non que vouloir appliquer vaille que vaille la charia sur toute étendue du territoire du mali (un état Républicain et Laïc), l’on ne peut qu’envisager une ‘’option militaire, difficile, mais nécessaire. C’est pour cette raison les autorités de la transition ont sollicité le soutien logistique et techniques de ses partenaires, notamment la CEDEAO, l’ONU, la France, les Etats pour une sortie de crise (la libération du nord du Mali).