Les apatrides, qui n’espéraient que sur les mercenaires étrangers pour la libération de la partie du territoire occupé par des assaillants, n’ont eu que leurs yeux pour pleurer à la fin de la session de la 67è Assemblée générale des Nations unies consacrée à notre pays. La question de l’envoi des forces d’occupation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique est désormais renvoyée aux calendes grecques, laissant sur le quai des ennemis de la nation.
La leçon, à tirer de la 67è Assemblée générale des Nations unies (ONU), est claire, précieuse et nette. Les Maliens libérés votre pays des mains des djihadistes, des narcotrafiquants, des mercenaires, des preneurs d’otages. N’en déplaise aux traitres maliens qui ont entonné depuis des mois la chanson selon laquelle nous sommes indignes de reconquérir les 2/3 tiers de notre territoire sous occupation des bandits dont ils les ont aidés à s’implanter dans notre pays.
«L’aide la plus noble et la plus utile est celle qui provient de nous même», disait l’ancien président, le général Moussa Traoré. Si les Maliens avaient fait sienne de cette pensée, cela trouverait qu’on avait déplacé une montagne dans la libération de notre pays. A défaut de cela, des compatriotes ont appelé de tout leur vœu le déploiement d’une force armée pour la libération des trois régions de notre pays qui se trouvent depuis le 17 janvier sous commandement des bandits armés.
Ils viennent d’apprendre à leur dépens qu’au lieu de solliciter le concours d’un soutien extérieur, il serait mieux de compter d’abord sur les propres forces. C’est ce que de façon intelligente l’ONU vient de leur dire.
Depuis le coup d’Etat du 22 mars, cette minorité agissante et dynamique n’a raté aucune occasion pour jeter à la vindicte populaire notre armée, leur armée. Certes, la responsabilité des forces armées et de sécurité est très grande dans ce que nous vivons aujourd’hui, mais il n’était pas opportun de jeter de l’huile sur le feu. On devrait donc faire bloc derrière notre armée pour sa refondation et son réarmement moral afin qu’elle établisse l’intégrité territoriale.
Avec l’échec de leur France et de leur CEDEAO, qui se sont battues comme un beau diable pour le vote d’une résolution, ils doivent enfin prendre le chemin de la raison pour aider notre armée à s’acquitter de sa mission régalienne.
Désormais, nous faisons face à notre destin. Personne ne viendra libérer notre pays.