Face à la Presse à l’occasion du 22 septembre 2012 : Le FDR favorable à une intervention militaire de la CEDEAO au Mali #aBamako

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Face à la Presse à l’occasion du 22 septembre 2012 : Le FDR favorable à une intervention militaire de la CEDEAO au Mali

Publié le mercredi 3 octobre 2012 | Le Guido

© aBamako.com par as
Conférence débat du FDR sur la situation au Mali
22/09/2012. Maison de la Presse.

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Pour les responsables du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République ( Fdr), l’intervention des militaires de la CEDEAO est indispensable auprès de leurs frères militaires maliens pour la reconquête des 2/3 du pays, sous le contrôle des bandits armées .

Ils l’ont fait savoir à la faveur d’une conférence de presse organisée le samedi, 22 septembre 2012, date anniversaire de l’indépendance de notre pays. Cette conférence était animée par Sidi Bocoum et le Colonel Youssouf Traoré avec comme modératrice, N’Diaye Fatoumata Séré Diakité.

Ladite conférence a enregistré la présence de plusieurs cadres, militants et sympathisants du FDR. Il y a six mois que les villes du Nord du Mali sont tombées sous le contrôle des rebelles armés qui commettent des exactions sur les populations.

Selon le Colonel Youssouf Traoré, chaque jour qui passe, contribue à compliquer davantage la restauration de l’intégrité territoriale. C’est pourquoi, il dénonce l’immobilisme du Gouvernement face à la situation. Pour lui, il faut une intervention des militaires de la CEDEAO pour aider notre armée à reconquérir rapidement le septentrion.

Pour Sidi Bocoum, techniquement et stratégiquement, il n’est pas possible que les troupes de la CEDEAO intervienne au Nord, sans prendre son quartier général à Bamako. «Ces gens viennent avec leur argent et l’argent que nous avons prévus pour faire la guerre servira à faire autre chose», a laissé entendre M. Boucoum.

Le FDR entend organiser d’autres rencontres pour expliquer aux populations les avantages d’une intervention des troupes de la CEDEAO pour alléger les souffrances des populations qui sont privées de leurs droits fondamentaux.

A. T

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