Les USA se disent prêts t à soutenir une intervention militaire des pays africains au Mali pour chasser les rebelles d’AQMI. L’information a été donnée par le Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, Johnnie Carson. Il a reconnu qu’il devra y avoir à un certain moment une action militaire contre les extrémistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) installés dans le nord du Mali, a déclaré le plus haut responsable de l’Afrique au département d’Etat américain, Johnnie Carson.
Le diplomate a plaidé au cours d’une conférence de presse téléphonique pour qu’un éventuel déploiement de troupes de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sous l’égide de l’ONU, soit conduit par l’armée malienne, avec le soutien de tous les Etats de la région, comme la Mauritanie et l’Algérie.
Toute action militaire là-bas devra être bien préparée, bien organisée, bien pourvue, bien pensée et agréée par ceux (les pays) qui seront directement concernés, a insisté M. Carson. Le Pm Cheikh Modibo Diarra a appelé samedi les Occidentaux, et au premier chef la France, à intervenir militairement dans le nord du Mali en envoyant avions et forces spéciales.
La France et l’Allemagne ont répondu lundi qu’ils apporteraient un soutien logistique à une éventuelle mission africaine au nord-Mali, tout en excluant d’y déployer des troupes de combat.
Le Janjo de Cheick Modibo aux dirigeants français
Le PM du Mali a affirmé dans le journal français »Le Monde » qu’il été très frappé et ému par le leadership que le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, et le président François Hollande ont mis en œuvre à New York. Il trouve que cela ne le surprend pas puisqu’à ses yeux, les relations entre nos deux pays sont anciennes. »Mais ça a été un moment fort quand j’ai vu la France, membre permanent du conseil de sécurité, intervenir avec autant de détermination et de clarté. Je suis sorti en me disant, c’est le début de la fin pour la crise au Mali ».
En tous les cas, l’ancienne puissance coloniale du Mali vient de prouver qu’elle reste aux côtés du Mali à un moment très difficile de son histoire.
Iyad Ag Ali, le grand traitre du Mali indépendant
Si le Mali n’a cessé de rendre hommage à ses illustres fils qui se sont battus pour son indépendance et son développement, il doit pour autant sanctionner les traitres qui ont osé prendre des armes contre la nation. C’est le cas du leader du mouvement Ançardine, le nommé Iyad Ag Ali. Il a lancé plusieurs opérations de guerre contre son pays de juin 1990 à nos jours causant morts d’hommes.
En aucun moment il n’a été inquiété par qui que ce soit. Les régimes de la troisième république ont fait de lui un enfant gâté en lui offrant régulièrement des mallettes bourrées d’argent, et le désignant régulièrement négociateur dans les négociations pour la libération des otages occidentaux et finalement pour le bombarder diplomate en Arabie Saoudite.
Malgré tout, l’enfant gâté des régimes de ses Majestés Roi Sans Soucis et Zounzani 1er décida d’engager des mercenaires venant du Tchad, d’Algérie et des bases Saharaouis de Tindouf, en Algérie contre son pays. Aujourd’hui, il est entrain de tout faire pour intimider en faisant savoir à tous qu’il a un arsenal militaire impressionnant capable de faire face à l’armée malienne appuyée par les forces financées par la communauté internationale. Il est grand temps qu’il soit déclaré ennemi public numéro un et jugé comme tel. Iyad ne mérite pas de s’asseoir autour d’une table de négociation parce qu’il a du sang sur la main. C’est un terroriste qui a trahi son pays et qui mérite la sanction suprême.
Badialan I : Inauguration d’ouvrages publics
Sous l’impulsion de l’association NYETA, la cérémonie d’inauguration d’ouvrages publics a enregistré la présence du Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales chargé de la Décentralisation, Me Demba Traoré, le représentant du ministre des Transports et des Infrastructures Routières, le Lt-Colonel Ouologuem, des conseillers communaux et du District de Bamako, des Coordinateur des chefs des quartiers et une foule nombreuse sous l’œil vigilant des forces de l’ordre. C’était dimanche dernier dans l’après-midi en face de l’école fondamentale.
Sur initiative de la mairie du District de Bamako, les ouvrages publics ont porté sur le pavage et le bitumage en béton de certaines rues et le pont de traversée qui relie les Badialan I et II. Lesdits ouvrages couvrent plus de 2 Km sur un financement de l’APEJ. Le pavage est l’œuvre d’une entreprise locale dénommée COMET pour un coût estimé à environ 80 millions, selon son directeur. L’entreprise chinoise C.C.G.E s’est occupée du bitumage des rues adjacentes et du pont de traversée.
Organisation de la société civile, l’association NYETA-BADIALAN a mis les petits plats dans les grands. En effet, une forte délégation a fait le déplacement de Ségou pour témoigner de l’engagement dans le social du Maire du District, Adama Sangaré pour la Cité des Balanzans. L’animation musicale de dimension planétaire a été assurée par le groupe du double grammy AWARDS le maestro Toumani Diabaté.
Session spéciale
Les régions nord du Mali Gao, Tombouctou et Kidal sont en phase ultime des préparatifs des examens de l’enseignement fondamental, du secondaire général, technique et professionnel en témoigne les cours de rattrapage organisés à leur intention. Mais, au jour d’aujourd’hui, les candidats pour le DEF, BAC, BT et CAP sont livrés à eux-mêmes. Et pour cause, des informations contradictoires circulent quant aux lieux du déroulement des différents examens.
Le département de tutelle exige aux postulants des différents sésames de l’école de se déplacer pour Sévaré afin d’être évalués dans les conditions requises en la matière. En clair, il s’agit de placer et examiner ces élèves sous contrôle gofernemental. Toute chose à la quelle les notables de Gao s’opposent. En tout cas, ils optent pour le maintien des élèves à Gao. Comme quoi, il est fait état, aussi, de la tenue des examens dans ces différentes régions hors contrôle. Ce sont là, deux versions qui laissent perplexe les élèves. Toutefois, on rapporte, que ces notables ont promis de veiller sur la tenue régulière des examens à Gao.
Ainsi, la rentrée scolaire 2012-2013 s’effectue à deux rythmes disproportionnés et cadences différentes. La rentrée des classes débute dans un climat de crise politico-sécuritaire coupant le Mali en deux zones distinctes. Une partie sous le contrôle de l’Etat et l’autre et non les moindres soit les 2/3 du territoire national, est entre les mains des djihadistes et bandits armés depuis l’année scolaire écoulée.
C’est pourquoi, les élèves des zones occupées n’ont pu faire les examens de fin d’année en même temps que leurs camarades se trouvant en » lieux sûrs « . Ces derniers connaissent déjà leurs sorts au DEF, BAC, BT et CAP. Les admis sont en classe supérieure et les ajournés se préparent activement à suivre les cours au compte de la rentrée 2012-2013. Ici, cela est effectif depuis le mardi 25 septembre 2012. Les élèves ont repris le chemin des classes. C’est tout le contraire au nord du Mali. Là, le CAP et le BT auront lieu entre le 8 et le 12 octobre 2012. Le DEF et le Bac sont prévus respectivement du 9 au 10 et du 9 au 12 octobre 2012. Le tout avec un effectif de 3000 candidats.