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Un forum à Bamako donne la parole aux habitants du Nord Mali
Publié le mercredi 3 octobre 2012  |  Autre presse




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Un forum visant à donner la parole aux forces vives des régions maliennes qui sont occupées depuis six mois par des groupes islamistes armés a débuté ses assises, mercredi à Bamako, à l’initiative de la Coalition pour le Mali.


Deux jours durant, des jeunes, femmes, élus, religieux et notables des zones occupées vont se succéder pour témoigner de leur vécu de l’occupation islamiste et faire part de leurs propositions de sortie de crise, ont indiqué les organisateurs.

Les travaux vont également porter sur l’analyse du « péril islamiste », qui sera étudié sous toutes ses coutures lors d’une table-ronde animée par un panel de chefs religieux sur le thème « Rôle et place de la religion ».

Trois régions nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal) ainsi qu’une partie de la région centrale de Mopti sont, depuis six mois, sous contrôle de groupes islamistes qui y procèdent régulièrement, au nom de leur interprétation de la charia, à des exécutions publiques, des lapidations à mort, des amputations, séances de flagellation et à des destructions de biens religieux et culturels.

Abandonnées à leur sort, les populations de ces régions occupées ont, pour certaines d’entre elles, pris le chemin de l’exode, tandis que d’autres, restées sur place, tentent de s’organiser pour faire face à la situation.

Saisie par les autorités maliennes, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a engagé des préparatifs en vue d’une intervention militaire dans le pays, sous mandat des Nations Unies.

Cette option militaire ne fait cependant l’unanimité ni chez les pays voisins, ni même à l’intérieur du Mali, en particulier dans les régions occupées.

Dans ces conditions, « nous disons que « la volonté et la voix du Mali doivent être entendues », a soutenu à la tribune du forum, M. Tièbilé Dramé, vice-président de la Coalition pour le Mali.

« Entre ceux qui continuent de privilégier le dialogue, ceux qui ne croient plus au dialogue, ceux qui croient que l’action militaire est la seule option, ceux qui croient que des élections et un gouvernement élu sont les prélables à toute action, nous disons que la volonté et la voix du Mali doivent être entendues », a-t-il dit.

Créée en mai, la Coalition pour le Mali est un collectif d’organisations de la société civile, de regroupements politiques et de personnalités indépendantes.

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