Réunis ce mercredi à Addis-Abeba à l'occasion du sommet de l'UA, les pays membres du groupe international de contact sur la Libye se sont prononcé en faveur d'une solution politique au détriment d'une intervention militaire.
Pour l'Union africaine qui, en 2011, avait vainement mis en garde la communauté internationale contre le recours à la force militaire en Libye, cela sonne comme une petite revanche. À l'issue de la réunion du groupe international de contact sur la Libye, qui s'est tenue à huis clos ce mercredi 28 janvier à Addis-Abeba, l'organisation panafricaine a paru reprendre la main, et aucun des participants ne se disaient plus favorables à une intervention militaire. "La solution ne peut être que politique, a résumé un ministre ouest-africain des Affaires étrangères. C'est mal connaître la Libye que de penser que l'on peut y résoudre quoi que ce soit par la force."
Début janvier, pourtant, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, avait estimé qu'il était "indispensable" d'intervenir militairement pour empêcher que le pays, en proie à la violence depuis la chute de Mouammar Kaddafi, ne bascule dans le chaos. Mais cette option n'est de toute évidence plus à l'ordre du jour.
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