Agence du Bassin du Fleuve Niger : La courbe reste ascendante, malgré les difficultés

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Publié le jeudi 29 janvier 2015 | Le 22 Septembre

L’année 2015 s’annonce sous de bons de bons auspices pour l'Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN), avec un budget prévisionnel de 3.015.830.080 F CFA contre 2.298.657.000 F CFA en 2014. C’est la principale information qui ressort de la 12ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’ABFN, tenue hier, mercredi 28 janvier 2015, à son siège à Baco-Djicoroni.

Présidée par le Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Moussa Barry, cette session avait à son ordre du jour l’examen et l’adoption du compte rendu de la 11ème session, la présentation de l’état de mise en œuvre des recommandations de la 11ème session, l’examen du rapport d’activités technique et financier 2014, mais aussi l’examen et l’adoption du programme d’activités 2015 et son budget.

Cette 12ème session intervient 7 mois après la dernière et constitue une première en termes d’organisation statutaire de session de l’ABFN au mois de janvier, qui a vu la structure engranger des résultats encourageants, malgré des écueils.

Parmi lesquels on peut, entre autres, citer la lenteur dans l’adoption des textes (projet de décret d’organisation et de fonctionnement, projet de décret sur les redevances) qui ont été élaborés, inscrits au Programme de Travail Gouvernemental (PTG) 2014, puis retirés, l’absence de représentations au niveau des sous-bassins, la non opérationnalisation des comités de sous-bassins, la faiblesse des subventions allouées par Ie budget d’Etat par rapport aux investissements souhaités et l’inexistence à ce jour de ressources propres perçues par I’ABFN en tant qu’EPA.

S’agissant des perspectives, elles s’annoncent bonnes en 2015 pour cette agence, qui a pour mission principale la sauvegarde du fleuve Niger, de ses affluents et de leurs bassins versants. Pour Moussa Barry, Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, cette augmentation du budget 2015 se justifie par l’intégration du fonds de préparation du Projet de Réhabilitation Economique et Environnemental du Fleuve Niger, grâce à l’accompagnement de la Banque Mondiale.

Selon lui, le Gouvernement du Mali, convaincu du rôle de premier plan que joue Ie fleuve Niger dans l’économie du pays, et soucieux de préserver cette artère nourricière, a mis en place en 2002 l’Agence du Bassin du Fleuve Niger.

Notons qu’au titre des réalisations pour l’année 2014, l’ABFN a obtenu les résultats ci-après: la réception provisoire des ouvrages de protection mécanique des berges à Gnimitongo et Sofara, la réception définitive des travaux de protection biologique au vétiver des berges à Montorobougou (Sofara), l’élaboration de Requête de Financement relative à l’étude globale sur la pollution des eaux du fleuve Niger dans Ie Niger supérieur au Mali et l’élaboration de Requête de Financement de l’étude relative aux levés topographiques photographiques par procède «laser lidar» sur les retenues des barrages (Selingué, Markala, Tala, Djenne).

S’y ajoutent l’élaboration de Termes de Références relatifs à l’étude pour la mise en place d’un observatoire des écosystèmes de quatre sous-bassins du fleuve Niger au Mali, l’élaboration de Termes de Références relatifs à l’étude sur l’évaluation des instruments économiques en vue de l’intégration des taxes et redevances dans Ie mécanisme d’autofinancement de I’ABFN et l’élaboration de Termes de Références relatifs à l’étude sur la capitalisation des connaissances dans Ie Delta Intérieur du Niger.

Yaya Samaké