En Ethiopie, à Addis-Abeba, le 24ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’ouvrira le vendredi 30 janvier. Avant ce sommet, la présidente de la commission de l’organisation, Nkosazaba Dlamini Zuma, avait appelé les chefs d’Etat à se saisir du dossier Boko Haram. Mais d’autres sujets comme la situation en Libye et au Mali sont sur la table.
Depuis le début de la semaine, ce sont les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UA qui se réunissent. Ils ont eu trois jours pour préparer la réunion des chefs d’Etat. Trois jours, car l’agenda était particulière chargé. L’agenda du Conseil des ministres en soi, mais aussi toutes les réunions en parallèle qui mobilisaient bon nombre de délégations.
Préparation des gros dossiers
Il y avait le rapport de la présidente de la commission et des commissaires, ce qui est assez traditionnel, mais aussi l’agenda 2063 - un gros morceau – sur les objectifs que se fixe l’Union africaine d’ici au centenaire de la création de l’Organisation de l’Union africaine (OUA).
Il y a une feuille de route axée sur le renforcement de l’intégration continentale. Cela va de la réalisation de certaines infrastructures à la place des femmes dans la politique. « L’autonomisation des femmes et le développement », est d’ailleurs le thème de ce sommet.
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