Une délégation de représentants religieux et de la société civile, venue du Mali, est actuellement en France pour rencontrer le gouvernement et discuter des futures négociations à Alger. Ils étaient, ce mercredi matin, au ministère du Développement pour rencontrer la ministre Annick Girardin.
Quarante minutes, et pas une seconde de plus, en raison d'un emploi du temps très chargé, c'est le temps consacré par la ministre Annick Girardin à cette délégation malienne. Pour l'imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique, la France est la clef pour qu'un accord de paix soit signé : « Nous pensons que la France, vraiment, a un rôle crucial pour trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré. Tant qu’on n’a pas la solution de cette crise, il est difficile d’engager une lutte sans merci contre le terrorisme. »
L'archevêque de Bamako Jean Zerbo a adressé un message à tous les Maliens : « Il faut moins d’égoïsme. On ne peut plus parler du nord, de ceci, ou de cela, c’est un seul peuple. Le peuple du Mali doit redécouvrir la culture de la fraternité. » Madame Touré, représentante de l'association des femmes du Mali, appelle toutes les parties, autorités et groupes armés à signer rapidement un accord définitif : « Il n’y a plus de vie au Mali. Les femmes et les enfants croupissent dans les camps de réfugiés. Il n’y a plus d’espoir. Aujourd’hui, il faut trouver un accord et un accord définitif ! »
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