Voyage à Kidal : Me Tall jette une pierre dans le jardin de Moussa Mara

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Publié le vendredi 30 janvier 2015 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par Momo
Rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015
Bamako, le 04 Novembre 2014. Le President de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA a présidé la cérémonie officielle de la rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015. Tall

Hier, à la traditionnelle présentation de vœux à la presse, le président du parti Cnid-Faso yiriwa ton, Me Mountaga, répondant à la question relative à l’insécurité à quelques mois des élections communales, a jeté une pierre dans le jardin de l’ex-Premier ministre, Moussa Mara en écartant d’organiser "un voyage au nord qui va mettre en danger" la vie de ceux qui viendraient l’écouter.

A un confrère qui l’a appelé à organiser aussi des conférences régionales que le parti organise dans les autres localités du pays, le président du parti Cnid/Fyt, Me Mountaga Tall, a écarté l’idée d’organiser « un voyage au nord qui va mettre en danger » la vie de ceux qui viendraient l’écouter. Des flèches lancées à l’ex-Premier ministre, Moussa Mara. « Notre témérité ne doit pas nous amener à mettre en danger la vie d’autrui », a-t-il ajouté.

Pour Me Tall, « c’est sur la base d’une garantie sécuritaire que le parti se rendra dans le Nord. D’abord, il faut s’assurer que l’organisation d’une activité du parti ne puisse créer des problèmes à ceux qui sont chargés d’accueillir le parti ».

Ce que veut dire qu’en l’état actuel des choses, le Cnid n’est pas dans la logique de se rendre dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Une sagesse qui tranche avec l’imprudence, disons l’entêtement de Moussa Mara qui s’est hasardé à aller dans la ville de Kidal sans tenir compte de multiple mises en garde. Et sa visite a causé la mort de plus 30 personnes venues à sa rencontre. Et on continue à payer les conséquences de son voyage Car, en plus des pertes en vies humaines, Kidal échappe toujours à l’autorité du Mali.

A . M. C.