Depuis le lundi dernier 26 Janvier, les importateurs et exportateurs du bétail au Mali sont en formation à l'ancien siège du Patronat. Initiée par la Filière Bétail/Viande du Mali (FBVIM) en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, la présente formation porte sur les textes législatifs et règlementaires du Mali et de la CEDEAO relatifs au commerce du bétail
Cette formation qui s’achève aujourd’hui vendredi est animée par Zié dit Fousseyni SANOGO, Professeur à l’IPR/IFRA de Katibougou en compagnie de son assistant Koumou DEMBELE. C’est en présence de René Alphonse BARBIER, le président de la FBVIM. Objectif : rendre plus performants les participants.
Toutes organisations professionnelles a le devoir de renforcer la capacité de ses membres pour qu’ils soient à mesure d’assurer leurs fonctions avec beaucoup d’efficacité. Convaincue de cette assertion, la FBVIM en collaboration avec ses partenaires n’a pas mis du temps pour initier une formation à l’endroit de ses membres. C’est pourquoi, du 26 au 30 Janvier 2014, les membres des différents bureaux de cette organisation se trouvant dans les régions du Mali comme dans le District de Bamako ont été conviés à un atelier de renforcement des capacités. La formation porte sur les textes législatifs et règlementaires du Mali, de la CEDEAO et de l’UEMAO. En effet, ces textes relatifs au commerce du bétail viennent d’entrer en vigueur en ce moi de Janvier. La nécessité d’expliquer son contenu aux importateurs et exportateurs du bétail devenait aussi pressante.
Pour le président de la FBVIM, il faut que les importateurs et exportateurs du bétail sachent, dans un cadre communautaire, les conditions à remplir pour pouvoir circuler librement à l’intérieur de la communauté dans le respect des textes. A l’entendre, l’objectif de ce présent atelier vise à renforcer les capacités des participants en vue de leur permettre d’être plus performants dans l’exécution de leur activité. » Nous voudrons qu’ils soient informés non seulement sur les textes mais aussi en dehors des textes sur les conditions à remplir en vue d’exporter du bétail par exemple sur la Côte d’Ivoire ou le Sénégal « , a indiqué René Alphonse BARBIER. Avant d’ajouter que par rapport aux problèmes sanitaires, il existe des documents législatifs propres aux pays. Pour lui, tous ces documents doivent faire l’objet d’explication aux acteurs du domaine de la commercialisation du bétail.
Notons que cinq jours durant, les participants ont été dotés de nouvelles connaissances en matière de textes législatifs relatifs au commerce du bétail dans l’espace de la communauté. Cette formation a été participative. Des questions de compréhension ont été posées par les participants. Quant aux formateurs, ils sont restés ouverts et ont donné des réponses satisfaisantes aux questions posées.
Par ailleurs, il a été souligné que la FBVIM a enregistré quelques résultats notoires se traduisant par l’équipement de ses structures en matériels informatiques. Il reste à présent l’organisation d’une formation en informatique pour la maîtrise de ces outils. Selon le président de la FBVIM, un autre atelier de formation est attendu dans 15 jours. Cet atelier portera sur la formation des membres de la FBVIM en matériels informatiques pour qu’ils puissent conduire leur mission à bon port.
Mamadou BALLO