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Echanges sur le financement des services sociaux de base : La CAD s’engage pour la transparence
Publié le lundi 2 fevrier 2015  |  La Nouvelle Patrie




La Coalition Alternative pour le développement (CAD-Mali) vient
d’organiser une rencontre d’échanges et de communication pour le
financement de services sociaux de base.

C’était à l’hôtel Massaley de Bamako. La dite rencontre était présidée
par Dr Moussa Guindo, Chef de cabinet représentant le ministre de la
Santé, en présence de M. Idrissa Kamissoko, Secrétaire général de
CAD-Mali et plusieurs représentants des différents services sociaux de
base.

La présente rencontre dite espace citoyen de communication visait à
intégrer la transparence dans les financements des services sociaux de
base comme l’éducation, l’eau et l’assainissement. Ce débat entre les
acteurs sociaux de base s’inscrit dans le cadre du consortium de la
transparence, du suivi budgétaire et de la justice sociale, tout en
édifiant les citoyens sur la crédibilité et la fiabilité sur tous les
financements reçus pour ces trois secteurs. Il contribuera également
a mobilisé le gouvernement à s’intéresser à ces trois importants
secteurs, à savoir l’éducation, la santé et l’assainissement.

Dans sa note M. kamissoko dira que le financement des fonds des
services sociaux de base est et sera toujours au cœur des
préoccupations de la CAD-Mali. Les programmes d’ajustement structurel
ont véritablement secoué les Etat Africains plus particulièrement le
Mali où les politiques publiques notamment dans les secteurs sociaux
de base étaient considérablement abandonnées. Cependant, dans les
années 95, une nouvelle recette de développement est apparue avec les
stratégies de réduction de la pauvreté et une ouverture à la société
civile qui est souvent invitée à valider les politiques publiques du
Mali. Le rôle indéniable des organisations de la société civile dans
le développement est plus important et que cela est devenu une
conditionnalité de l’aide publique au développement. Ce nouvel acteur
de développement, reconnu officiellement par le 4ème sommet de haut
niveau de Busam sur l’efficacité de l’aide que la société civile se
doit de s’organiser et de se renforcer en vue d’une participation
efficace et efficiente dans l’influence et le suivie des politiques
publiques dans le domaine des Services sociaux de base. En effet,
l’analyse de l’environnement et des interventions de l’Etat et des
organisations de la société civile au Mali révèle que malgré les
avancées significatives enregistrées dans la prise en compte des
préoccupations des citoyens dans les différents programmes et
politiques, force est de constater qu’il existe encore une série de
contrainte , voire des défis en termes d’accès, de qualité et de
participation dans la satisfaction des besoins vitaux des citoyens. A
ces multiples défis s’ajoute la pratique de la corruption qui tend à
se généraliser. Ce phénomène joue négativement sur les conditions de
vies des populations en accentuant la pauvreté et le
sous-développement.

Mah Traoré
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