Le secrétaire général de la Coalition pour le Mali ayant fait office de maître de cérémonie, Doudou Haïdara, a eu tort de présenter hier le présidium de la cérémonie d’ouverture aux participants. Son tort a été de présenter un certain Younouss Hamèye Dicko, comme vice-président de la Coalition, mais surtout connu comme président d’une dissidence de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam).
A peine son nom a-t-il été prononcé que des clameurs de désapprobation se sont élevées dans la salle. Au lieu d’être applaudi comme les autres, M. Dicko a eu droit à des sifflements et des quolibets. Pourquoi ? Allez savoir.
Ce qui est sûr, c’est que l’homme et sa « Copam » sont foncièrement contre la venue des troupes de la Cédéao au Mali. Des troupes qu’ils voient comme des envahisseurs colonialistes au lieu d’être des libérateurs. Pas plus tard que le vendredi dernier, ils ont battu le pavé à travers une marche de protestation contre la Cédéao.
Une approche à mille lieues de celle de la Coalition pour le Mali, dont il est curieusement vice-président, qui sollicite l’appui des forces étrangères. D’ailleurs Tiébilé Dramé n’a pas manqué de le souligner dans son discours d’ouverture : « L’Afrique de l’Ouest, l’Afrique et le reste du monde veulent nous aider à nous relever…..Les seigneurs de guerre étrangers doivent quitter le Mali. Les gouvernements de leurs pays d’origine et la communauté internationale doivent nous aider à les chasser ».