La Coalition pour le Mali (COPAM) en partenariat avec les forces vives locales a organisé du 3 au 4 Octobre, à l’Hôtel de l’Amitié de Bamako, les assises de l’occupation des régions. Financées par l’Ambassade de Royaume des Pays-Bas au Mali et ont été placées sous la présidence de M.Tiébilé Dramé, 1er vice président de la Coalition, en présence de l’ambassadeur de ce pays ami du Mali.
En effet, cette rencontre de deux(2) jours a permi la participation effective des leaders religieux et coutumiers, des hommes politiques, des représentants diplomatiques accrédités au Mali, des forces vives des régions occupées ainsi que les journalistes. L’occasion était propice pour nos frères du nord qui vivent sous occupation de formuler des propositions de sortie de crise ; débattre du rôle et de la place de la religion ; projeter la place des populations et des communautés dans le Mali post-crise.
M.Tiébilé Dramé, premier vice président de la coalition dans son intervention dira que « les terribles épreuves que nous traversons depuis le début de cette triste année noire 2012, a ébranlé la solide conviction ancrée en chaque habitant de ce vieux pays ». Il a ajouté que « le Mali peut tanguer, mais il ne sombrera pas ». « Les rébellions, l’effondrement de l’armée, le coup d’Etat, l’effondrement de l’Etat, la partition du pays, le joug implacable des groupes islamo-terroristes, les exécutions sommaires et les exactions de type barbare, les 450.000 réfugiés ou déplacés internes et par-dessus tout ». Notre impuissance en tant que nation à enrayer la descente vers l’abime, tel est le tableau noir servant de décor à ces assises », a-t-il laissé entendre.
L’orateur a révélé que l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique et le reste du monde veulent nous aider, une aide qui est indispensable, car dit-il que « se forme, ici même à Bamako avec une forte volonté malienne, une vision malienne, une stratégie malienne, un plan malien fondés sur un large consensus des parties prenantes nationales », a-t-il souhaité. Par ailleurs, Tiébilé Dramé a déclaré que ceux qui « continuent de privilégier le dialogue, ceux qui ne croient plus au dialogue, ceux qui croient que l’action militaire inévitable est la seule option, et ceux qui croient que des élections et un gouvernement élu sont les préalables à toute action, car dit-il qu’il est urgent que la volonté et la voix du Mali soient entendues clairement, nettement sans ambiguïté ».
Au cours de la rencontre, les populations des régions occupées se sont succédées à la tribune pour faire des témoignages et des propositions de sortie de crise. Parmi lesquelles : le dialogue et pour bon nombre, l’option militaire.