La salle de réunion de la primature a abrité, ce jeudi 05 février 2015, un conseil de cabinet relatif à la répartition des services publics entre la primature et les départements ministériels. Un exercice que le Premier ministre a voulu collégial et méthodique.
Collégial dans le cadre de la consolidation des acquis, la capitalisation des expériences et la dissipation de tout sentiment susceptible de remettre en cause la cohésion et la solidarité au sein de l’équipe gouvernementale. Mais surtout méthodique, car l’exercice s’inscrivait dans un principe de cohérence dont l’objectif majeur était de distinguer les structures stratégiques et les organes opérationnels.
Impulser, Coordonner et Veiller : ce sont désormais les 3 missions que le Premier ministre a décidé de jouer dans la conduite de l’action gouvernementale. Un choix qui ramène la primature à sa vocation de superstructure stratégique et conforte les départements dans leurs fonctions de structures opérationnelles en charge de la traduction en actions concrètes du projet de société du Président de la République.
L’architecture administrative de la primature se retrouve ainsi allégée avec le rattachement prochain de certaines structures aux départements ministériels compétents en la matière. A titre d’exemple, le commissariat au développement institutionnel sera placé sous la tutelle du ministère du travail, de la fonction publique et de la reforme de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, au lieu de la primature.
Aussi, toujours dans une logique de cohérence, il est prévu le rattachement de certains services à des départements autres que ceux qui les abritent en ce moment. Il en est ainsi du fond de développement économique qui sera désormais rattaché au ministère de l’économie et des finances. Les entrepôts et l’ensemble des ports secs, initialement placés sous la tutelle du ministère du commerce et de l’industrie, se verront transférés au département de l’équipement, des transports et du désenclavement. Notons, à titre d’information, qu’il est également prévu le rattachement de toutes les structures de formation initiale aux ministères en charge de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Les réflexions en vue d’une meilleure optimisation de ce principe de cohérence administrative se poursuivront et devront aboutir à un décret de répartition des services publics entre la primature et les départements. D’ici là, il est important de rappeler que la méthodologie a été fortement appréciée par les ministres.
Cabinet du Premier ministre
CCINT/05-02-2015