Depuis le déclenchement de la crise, les autorités sénégalaises ont préféré garder le profil bas pour diverses raisons, précisent nos sources.
En Guinée, les autorités de ce pays frères adoptent une attitude qui fait douter plus d’un malien de leur bonne foi.
C’est dans cette atmosphère délétère de méfiance que nos BM 21 ainsi que des «Shilloukas» armes de dernières générations Russe sont bloquées dans le port de Conakry sous l’œil vigilant de nos représentants.
Au moment où nous bouclons cette édition, une délégation malienne séjourne à Conakry pour obtenir la levée du blocus de nos armes après que Bamako accepte l’envoi des troupes étrangères sur notre sol.
Un hélicoptère de l’armée Burkinabé atterrit à Ménaka…
C’était le 30 septembre dernier sans crier gars. Demander par nos soins, un responsable islamiste dit ignoré la présence de cet appareil et s’il venait, c’était pour parler avec l’aile politique des islamistes et non avec le MNLA qui n’est plus présent parmi nous en tant que tel », a martelé notre interlocuteur. Ce énième atterrissage d’appareil militaire Burkinabé qui n’est pas confirmé du côté de Bamako, s’avérait vrai constitue un mépris à notre égard. « Dans ce cas, pour quoi ne pas récuser cette médiation Burkinabé qui ne saura aboutir tant que l’Algérie, pièce maitresse de notre crise n’est pas associée. Et de façon officielle et solennelle », nous confie un spécialiste.
