Une intervention internationale dans le Nord-Mali paraît inéluctable. Prendra-t-elle la forme de frappes ciblées ou d'une guerre conventionnelle ? Quels sont les moyens mis en oeuvre, les stratégies envisagées et les pays volontaires pour prêter main-forte à l'armée malienne ?
Ce 26 septembre, à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, ils ont sonné la charge. « Nous sollicitons l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité pour la mise en place d'une force militaire internationale », a déclaré Cheick Modibo Diarra, le Premier ministre malien, tandis que François Hollande, le président français, reconnaissait que « la situation dans le Nord-Mali [était] insupportable, inadmissible, inacceptable », qu'il n'y avait « pas de temps à perdre ». Si les négociations échouent, la guerre se profile donc. À quelle échéance ? Dans le scénario express, le Conseil de sécurité vote un texte d'ici à la mi-octobre et la force internationale se déploie fin 2012. Dans le scénario au long cours - relayé par un diplomate américain à New York -, l'intervention militaire met « des mois, voire un an » à se matérialiser. Pronostic d'un conseiller militaire français : « Pour la mise en place de cette force, il faut compter entre quatre et six mois. »... suite de l'article sur Jeune Afrique