Le sort du Mali fait l'objet de tous les débats au sein de la communauté internationale. A Bamako, des élus et membres de la société civile des régions occupées du nord se sont réunis pour des échanges sans tabou.
Il y a Dupont et Dupont, qui se répètent à l'infini, et il y a Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra, qui se contredisent sans cesse.
Quand le président de la transition assure que les régions occupées du Mali seront libérées «dans très peu de temps», le Premier ministre pense que cela prendra «des années».
Quand Dioncounda Traoré annonce que «notre premier choix reste le dialogue et la négociation», Cheick Modibo Diarra pense plutôt que «le temps pour ces négociations est passé».
Cette dernière différence de point du vue se ressent en réalité à l'échelle de la population, comme l'ont montré les Assises de l'occupation, organisées les 3 et 4 octobre à Bamako par la Coalition pour le Mali. Thème principal: